Communiqués (654)
Vous trouverez dans cette rubrique tout les communiqués des groupes ultras français, voire de l'étranger, qui nous sont envoyés, ou que notre équipe a pu récupérer sur le forum.
Communiqué commun Brigade 26 Valence/Red Kaos Grenoble/Diables Bleus Grenoble
Écrit par Benoît Caen jeudi, 03 avril 2014 18:44Samedi 5 avril 2014 se déroulera la 24ème journée de championnat de France Amateur de football (groupe C). Celle-ci se verra néanmoins amputée de l'une de ses plus belles affiches.
[Nice] Communiqué Ultras Populaire Sud match Nice-PSG
Écrit par Benoît Caen vendredi, 28 mars 2014 17:23Au coup d'envoi, la Populaire Sud fait la grève de l'ambiance pendant 5 minutes pour marquer son agacement face à une répression systématique, incompréhensible et injustifiée.
Amis du stade, famille du Gym, si vous vous sentez en sécurité dans le stade, si vous appréciez l'ambiance si particulière qui y règne, si vous considérez que la Populaire Sud est l'âme de l'Allianz Riviera, à 5 minutes précises après le coup d'envoi, levez-vous, appelez-nous et nous cesserons immédiatement la grève pour soutenir notre équipe face au PSG.
A Nice, TOUS ULTRAS.
LA POPULAIRE SUD
HONNEUR-FIDELITE
Bastia 1905 communique concernant le « Uniti »,
À travers son arrêt, nous souhaitons envoyer un signal contre ce glissement que nous constatons, des différentes composantes du Sporting :
- Des dirigeants, pour la suppression unilatérale du « Sò elli », pour ne pas encore avoir attaquer les arrêtés ministériels et préfectoraux interdisant les supporters d'aller à Nice, et d'être complètement invisibles médiatiquement sur les performances et l'état d'esprit de l'équipe.
- Des joueurs, dont l'implication laisse à désirer, ainsi que le défaut d’engagement sur de trop nombreuses rencontres.
- Des supporters blasés, plus avides de consommer un spectacle et/ou de vivre le Sporting (seulement) sur internet, que de jouer son rôle de 12ème homme alors que rien ne leur en empêche.
Pour Bastia 1905, le « Uniti » n’est pas une animation d’avant match ! Il s'agit d'un symbole, et ni plus ni moins de la clé de voute qui a fait la réussite du Sporting de ces trois dernières saisons. Or, lorsqu’une des composantes ne joue pas son rôle ou bien pire encore, que les trois faiblissent, nous ne pouvons plus nous contenter d’animer simplement l'avant match en scandant ce qui devrait être l'âme du Sporting !
C’est la raison pour laquelle nous estimons devoir nous recentrer sur nos fondamentaux qui sont le groupe et sa tribune, et de ne plus jouer la comédie en martelant un slogan galvaudé.
Ceci dit, si nous souhaitons marquer une rupture à travers cette décision, nous poursuivons sans défection notre rôle de 12ème homme, concentré sur notre Tribune Petrignani et invitons à ce que chacune des composantes du Club restent à sa place et se remettent en question. Et c'est ainsi, avec les efforts de chacune et la volonté de retrouver un sens à notre « Uniti », que nous nous féliciterions de renouer à nouveau avec la communion du milieu du terrain.
TURCHINITÀ ETERNA
BASTIA 1905
[Bastia] Annulation du déplacement à Nice 14/03/2014
Écrit par Benoît Caen samedi, 15 mars 2014 11:57Arrêté associatif annulant le déplacement des supporters bastiais lors de la rencontre du Samedi 15 Mars SCB/OGCN
[Auxerre] Communiqué Ultras Auxerre sur la situation du club 12/03/2014
Écrit par Benoît Caen jeudi, 13 mars 2014 08:24Une partie du bureau des Ultras Auxerre a eu la chance et le privilège de pouvoir échanger quelques mots, avant la rencontre face à Dijon avec le président de l'AJA en la personne de Guy Cotret.
[Pétition] Signez la pétition contre le reportage calomnieux de TMC !
Écrit par Administrator mardi, 11 mars 2014 18:55
Lettre ouverte suite au reportage - Supporters, ultras, hooligans : carton rouge à la violence dans le foot - sur TMC
AIDEZ A DEFENDRE L´IMAGE DE NOTRE MOUVEMENT ET SIGNEZ LA PETITION - CLIQUEZ SUR CE LIEN
Mesdames, Messieurs,
C’est suite à la diffusion du reportage « Supporters, ultras, hooligans : carton rouge à la violence dans le foot » dans l’émission « 90 minutes d’enquêtes » sur la chaîne TMC, mardi 25 février, que nous vous écrivons.
Ce documentaire se propose d’étudier les ressorts de la violence existant dans le monde des supportes en France, et de la politique de « tolérance zéro » qui y a répondu.
A l’opposé du devoir de recherche permanente d’objectivité du journalisme, votre reportage adopte une vision subjective et partiale de la situation étudiée. Il dramatise, surévalue l’importance de la violence au sein du football français. Il semble ainsi nécessaire de rappeler que lors de la saison 2010-2011 les forces de l’ordre ont effectué 914 interpellations lors des 780 matchs organisés pour le compte des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 et ayant rassemblé un peu plus de 10 millions de personnes (source : Direction Nationale de Lutte contre le Hooliganisme). Cela n’empêche pas le documentaire de parler de violence « omniprésente ». Nous constatons également l’absence de témoignage relativisant la situation catastrophiste que vous vous employez de décrire.
Comment expliquer que vous ne donniez la parole à aucun chercheur, président de club, chargé de la sécurité de club, supporters non violents, personnes pourtant à même de juger de la situation ?
Comment expliquer que votre reportage ne soit qu’une compilation d’images, de violences et de témoignages provocants?
Comment expliquer qu’aucun des problèmes liés à cette politique de tolérance zéro, comme la mise en demeure du Paris-Saint-Germain par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, ne soit évoquée ? Comment expliquer la présence de vidéos venant de Russie ou d’Allemagne, pour illustrer un reportage censé décrire la situation française ?
Comment expliquer la corrélation faite entre les violences dans le football professionnel et celles, pourtant bien différentes, qui émaillent les championnats amateurs (« Une violence qui déteint même sur le football amateur, supporters qui envahissent les terrains, public qui insulte ou pire qui frappe les arbitres ») ?
Une telle prise de position au sein du débat public contrevient au rôle premier du journaliste qui est de trier, d’analyser et de présenter des éléments d’information dans un souci maximal d’objectivité. Il manque de respect au pluralisme de l’information en offrant une vision biaisée de la situation qu’il prétend exposer.
L’intérêt porté à la violence dans le football et à sa réponse politique n’est pourtant pas dénué de sens. Il paraît d’ailleurs nécessaire d’avoir aujourd’hui un débat apaisé sur les réussites mais aussi les échecs et abus, que vous passez sous silence, de la gestion policière du supporterisme en France. Il est malheureusement évident que votre reportage vise à légitimer cette politique comme cela est explicitement exprimé durant la première minute : « Interpellations des supporters les plus violents même à l’étranger, caméras de surveillance, dissolution de groupes radicaux, depuis quatre ans la politique de tolérance zéro a porté ses fruits ».
La diffusion d’un tel reportage va au-delà d’un simple manque à la déontologie journalistique. Dans sa recherche permanente de sensationnalisme, il nuit sciemment à l’image du football. Il manque profondément de respect aux femmes et aux hommes qui se mobilisent autour du sport le plus populaire de France, qui s’activent chaque jour pour promouvoir son caractère festif et convivial.
C’est pourquoi nous souhaitons engager un dialogue avec vous, en responsabilité, pour recueillir vos explications, prévenir ce type de dérives, réparer ce qui peut l’être. Nous informons de cette démarche le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ce courrier, et dans l'attente du dialogue indispensable que nous souhaitons engager avec vous, soyez assuré, Mesdames, Messieurs, de notre parfaite considération.
Cordialement,
Des amateurs et supporters de football.
[Reims] Communiqué Ultrem, boycott du Parc des Princes
Écrit par Benoît Caen mardi, 11 mars 2014 18:21Alors que notre équipe fanion réalise une superbe saison, nous annonçons à tous les Rémois que nous ne ferons pas le déplacement au Parc des Princes le 5 avril.
Bastia 1905 tient à communiquer concernant le déplacement à Nice et dénonce des décisions arbitraires anti-démocratiques. Notre position est claire : nous serons présents samedi !
Le derby contre Nice arrivant à grands pas, Bastia 1905 se penche depuis déjà plusieurs jours sur l’organisation du déplacement. Comme à son habitude, tous les points ont été réfléchis pour ne rien laisser au hasard, et permettre la sécurité de tous.
Cependant, des rumeurs font état d’une possible interdiction préfectorale et ministérielle des bleus sur le continent… Chose qui nous est inconcevable.
En effet des décisions arbitraires anti-démocratiques portant atteinte à la Liberté et aux droits fondamentaux ne peuvent plus continuer de masquer les incompétences des uns et des autres.
Puisqu’aucune explication ou raison ne nous semble valable, avec ou sans l’aval des autorités, NOUS SERONS PRESENTS.
FORZA BASTIA
C'est avec consternation que les associations de supporters lensois ont appris, ce jeudi, la limitation de leur contingent de fans pour le déplacement à Metz par arrêté préfectoral. Parmi les 1100 supporters qui devaient originellement garnir le parcage visiteur du Stade Saint-Symphorien, seuls 400 seraient finalement autorisés à venir soutenir leur club en terre lorraine. 700 personnes devraient donc être laissées sur le carreau.
Afin de ne plus cautionner les atteintes à la liberté de circulation qui frappent les fans de football de manière tout à fait arbitraire,
Afin de ne pas légitimer un "tri sélectif", imposé par cet arrêté à chacune des associations, des heureux élus qui pourront encourager leur équipe,
Afin de ne pas passer sous silence cette interdiction discriminatoire, mentionnée dans l'arrêté, pour tout fan de Lens de porter ses couleurs dans une tribune qui ne serait pas celle allouée au secteur visiteur,
Afin de rappeler que le public lensois se faisait une joie de venir pousser sa formation dans un match dont l'enjeu sportif n'aura échappé à aucun observateur, mais qu'il lui semble difficile d'accepter toutes ces restrictions l'empêchant de vivre librement sa passion,
NOUS, ENSEMBLE DES ASSOCIATIONS DES SUPPORTERS LENSOIS, APPELONS A BOYCOTTER PUREMENT ET SIMPLEMENT CE DÉPLACEMENT.
Si cela est évidemment un véritable crève-cœur pour l'ensemble des associations de fans du Racing, qui aiment à venir animer des tribunes de Ligue 2 souvent bien mornes, il nous semble impensable de devoir "sélectionner", au sein de notre propre famille, ceux qui seraient les "heureux élus" qui pourraient être présents à Metz.
Nous demandons à tous les supporters du Racing d'être solidaires de cette décision, bien qu'elle ait, pour nous, un goût bien amer. Mais nous ne pouvons plus rester de marbre devant tant d'aberrations.
ALLEZ LENS !!!
CTM
(12 Lensois, Red Tigers, Galiboys, KSO, North Devils, Bollaert Boys, Lensois On line..)
Dans un article intitulé « l'Equipée sauvage », publié dans le numéro de « France Football » du mardi 25 février 2014, Yoann Riou prend prétexte d'un déplacement en bus de supporters niçois à Montpellier, qu’il a été autorisé à intégrer, pour dresser un portrait des ultras niçois qui, ô surprise !, dépeint ces derniers comme ni plus, ni moins, que des beaufs alcoolisés, vulgaires et à la limite de la xénophobie.
Outre le fait que ce genre de conclusion caricaturale n'a rien d'un scoop (ce n'est pas avec ce genre de clichés que ce numéro de France Football va s'arracher !), tant l'image des ultras est l'objet de présupposés journalistiques répétés ad nauseam, ce « journaliste », à travers ce « reportage » n'a finalement eu qu'un seul but : « se payer » les ultras !
M. Riou a ainsi pensé faire oeuvre de salubrité publique et sportive en contribuant au dossier de France Football, dont l'unique finalité n'est pas de faire le point d'une situation, mais de prendre le parti de dénoncer "la plaie" du football français... les supporters Ultras et ce, en s'asseyant sur son rôle supposé d'information pour livrer un pamphlet à charge.
Naïvement, nous pensions que l'accord donné à ce journaliste pour nous rencontrer, discuter et échanger avec nous la veille de ce déplacement et lui permettre de l'accompagner, pourrait lui permettre de dépasser les idées préconçues sur les ultras en essayant de réaliser un vrai travail en profondeur sur les raisons d'être ultra, sur ce que cela veut dire dans son quotidien, sur la culture de ce monde etc.
Quels candides nous faisions !
Le choix de l'angle de ce papier ne laisse aucune place à la critique objective. Il suffit de voir le lexique utilisé pour comprendre très vite que Yoann Riou ne cherche pas à comprendre mais à accuser, à dénoncer, à stigmatiser.
Passons sur le titre de l'article qui annonce toute la subtilité, la finesse et la profondeur de « l'analyse », pour énoncer quelques vérités et questions, bizarrement occultées par celui-ci, qui à le lire, mériterait à coup sûr le prix Albert-Londres, tant son intégrité physique et morale ont été mises à rude épreuve par ces « méchants » ultras :
-l’Association Populaire Sud n'organise aucun déplacement, conformément à ses statuts ;
-pas un mot sur les actions de solidarité, au sein du groupe ou pour des causes diverses, organisées par l’Association ;
-pas une seule question ou tentative de compréhension des réactions vis-à-vis des forces de l'ordre ; ce monsieur sait-t-il seulement comment s'exerce actuellement la répression et par quelles méthodes elle prospère ?
France Football, par ce dossier et particulièrement cet article, ne fait qu'aller dans le sens du vent médiatique et politique comme le chien de garde journalistique des dirigeants du football français qu'il est. Au lieu d'un article équilibré, qui aurait pu être sans doute dur mais juste sur les ultras niçois, l'hebdomadaire propose un article strictement accusatoire.
En troquant son costume de journaliste pour requérir, Monsieur RIOU légitime par sa plume et l'angle choisi dans son papier la dangerosité de supporters nuisibles à l'avènement complet de ce football moderne et aseptisé, dans lequel les supporters seront remplacés par des consommateurs dociles de spectacle footballistique. Libre à lui et à ses employeurs de vouloir à tout prix ce modèle.
Mais, ne lui en déplaise, nous continuerons à nous battre pour un football populaire, parfois excessif mais animé par un mot que ce journal, par sa vision caricaturale, superficielle et confite dans le politiquement correct ne pourra jamais comprendre...la PASSION !
HONNEUR-FIDÉLITÉ