Nous avons 330 invités et aucun membre en ligne

Communiqués
Communiqués

Communiqués (661)

Vous trouverez dans cette rubrique tout les communiqués des groupes ultras français, voire de l'étranger, qui nous sont envoyés, ou que notre équipe a pu récupérer sur le forum.

Les South Winners tiennent à réagir suite aux incidents qui ont éclaté à la gare de péage de Bollène avec les supporters lyonnais des Bad Gones lors du déplacement des marseillais à St Etienne. Nous ne cautionnons pas ces violences qui nuisent à l’image du groupe, à l’Olympique de Marseille, au mouvement ultra et au football français. Il est important de n’oublier aucun détail pour juger les responsabilités de chacun. Beaucoup de preuves de nos dires seront facilement vérifiées par les vidéos du péage. Les South Winners n’avaient pas d’autres choix que de se défendre face à l’attaque des lyonnais pour leur sécurité et celles des adhérents présents.

Le départ de l’histoire : Nice / Lyon

Tout d’abord, il est très étonnant de voir le déplacement des lyonnais à Nice autorisé. Fin mars, les marseillais avaient été interdits de déplacement à Nice sans raison valable et, à l’époque, les autorités nous avaient précisé que les mesures seraient aussi prises pour les autres matches à risque qui se dérouleraient à Nice, dont Nice / Lyon… Non seulement elles n’ont pas été prises mais en plus, entre temps, les lyonnais se sont fait remarquer le mois dernier en attaquant les supporters stéphanois des Magic Fans. De lourds antécédents qui nuisent au monde du football dans un contexte où les autorités n’attendent que cela pour appliquer leurs mesures répressives. Ce samedi, les supporters lyonnais ont dû faire demi-tour après le report du match Nice / Lyon. Les autorités savaient que les marseillais étaient en route vers St Etienne. Même si cela n’excuse pas les débordements, nous sommes en droit de nous poser la question sur les problèmes de logistique. Par prévention, on nous interdit des déplacements de façon abusive, mais par contre on laisse des lyonnais et des marseillais rouler dans le même sens d’autoroute à la même heure.

Le péage de Bollène : loin d’être un hasard…

Il est très important d’expliquer pourquoi le péage de Bollène n’est peut-être pas un concours de circonstances. Lors de tous les déplacements, quand nous devons emprunter l’autoroute du soleil, les South Winners s’arrêtent à ce péage pour récupérer des adhérents. Bollène est aussi un point de ramassage habituel d’une section de supporters stéphanois. En résumé, tout le monde savait qu’il y avait de fortes chances de voir à cette heure-ci des marseillais et des stéphanois à ce péage. Il est arrivé dans le passé que les bus marseillais et stéphanois se croisent sans qu’il y ait d’incidents. Les enquêteurs devront bien regarder l’heure à laquelle les lyonnais ont été avertis du report du match à Nice et leur position exacte sur l’autoroute.

L’attaque des Bad Gones

A notre arrivée au péage, un bouchon s’était formé. C’est à ce moment-là que le bus des lyonnais et celui des marseillais se sont retrouvés à proximité. Jusqu’au début de l’attaque, les South Winners ignoraient la présence des Bad Gones. Soudain, alors que tous les South Winners étaient à l’intérieur du bus, les lyonnais, armés, ont attaqué le bus : pare-brise et vitres latérales éclatées, barres en fer, canettes, essuies glace arrachés pour empêcher le bus de repartir sous une pluie diluvienne. Certains lyonnais n’ont pas hésité à faire des signes nazis et proclamer des insultes racistes. Les images du péage le confirmeront et contrediront les affirmations du parte parole des Bad Gones (Yohann). Un parte parole qui, pour se couvrir et justifier son attaque, n’a pas hésité à mentir en affirmant que les marseillais étaient équipés de couteaux. L’attaque était bien huilée alors qu’aucun Winners n’était sorti du bus. Alors comment faire ? Rester assis en silence et se faire lyncher dans notre propre bus ? Malheureusement, nous n’avions d’autres choix que de nous défendre, pour préserver notre bus, mais surtout pour nous protéger. Il n’y avait pas d’autre issue.

L’arrivée des forces de l’ordre

Plusieurs médias ont souligné que les marseillais avaient pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre. Des images de TF1 prouvent le contraire. Des images qui montrent également que les lyonnais étaient armés et organisés, et non pas égarés vu le nombre conséquent qu’ils étaient. Comment justifier la centaine de supporters lyonnais présents sur la fin des affrontements ? Pour cesser ces affrontements, les policiers ont ordonné aux South Winners de regagner leurs bus et J9 et d’évacuer en urgence les lieux. Lors du départ précipité, les lyonnais ont poursuivi leurs attaques (là encore les images de TF1 le prouvent) et se sont mis en travers de la route. Les bus ont pu passer mais le J9 n’a pu éviter de percuter des supporters qui voulaient à tout prix s’interposer et mettre leur propre vie en danger.

Ces images n’ont rien à faire dans le paysage du football français. Le mouvement ultra est encore pointé du doigt. Mais il est important de faire la différence entre des supporters partant à St Etienne pour chanter pour leurs couleurs, les marseillais, et des hooligans qui descendaient au départ en découdre avec les niçois, et qui, à l’arrivée, ont voulu se faire des marseillais ou des stéphanois à Bollène. Nous sommes vraiment désolés d’avoir fait subir ces scènes de violence à tous les usagers de la route qui étaient présents au péage. Nous nous sommes fait attaquer, nous nous sommes défendus. Nous ne sommes pas des enfants de cœur mais nous connaissons nos valeurs et vivons notre passion.

Les South Winners sont des ultras, pas des hooligans…

La manifestation des supporters du Paris SG a donc été annulée par les autorités. Voici le communiqué officialisant cete annulation :

 


 

« Chers supporters, chères supportrices du Paris Saint-Germain, le 19 mai 2013 devait être notre jour de chance, notre jour de rassemblement, notre jour pour lutter contre l’injustice, le mensonge de certains et la désinformation d’autres.

Je viens d’avoir la préfecture de Police, la MANIFESTATION EST OFFICIELLEMENT annulée et interdite dimanche. Désormais, tout rassemblement concernant le PSG sera définitivement interdit que ce soit dans 2 mois, 6 mois ou 2 ans. Je suis totalement effondré en repensant à toutes les choses que j’ai faites pour en arrivé là et j’ai une IMMENSE pensée à tous ses supporters également qui se battent depuis bientôt 3 ans pour que justice soit faites. Par la faute d’une centaine de personnes, ce sont des milliers de gens qui avaient un espoir, qui sont injustement sanctionnés à cause d’ignorants dont l’intellectualité n’est jamais apparue dans leur subconscient.
Je ne sais plus quoi dire ni quoi penser face à toutes stupidités.

Je tiens à vous dire UN IMMENSE MERCI à vous tous qui m’avait soutenu, à vous tous qui avait cru en ce mouvement. Je ne vous remercierai jamais assez.

J’ai également une pensée pour M.Borelli et je tiens à remercier aussi tous les membres des anciennes associations du Parc des Princes, MERCI pour tout le bonheur que vous nous avez apporté, merci pour toutes les causes que vous avez défendues, merci pour tout ce que vous avez donné pour la grandeur de notre club de cœur.

PARIS SAINT-GERMAIN tu es dans mon cœur à jamais, ces quelques ignorants de la vie pourront peut-être tout nous prendre mais ils ne pourront jamais nous enlever tous nos souvenirs.

Prenez soin de vous et n’oubliez jamais que l’injustice n’a et n’aura jamais sa place dans le monde.

Clément »

 


Les incidents du Trocadero et des Champs-Elysées qui ont suivi le titre du club sont incontestablement liés à cette nouvelle interdiction et pied de nez faite aux supporters parisiens. Est-il necessaire de rappeler que les supporters du Paris Saint-Germain sont en grande majorité victimes et attérés de ces incidents ?

 

Cette interdiction confirme l´Etat de Démocratie dans laquelle vivent les Paris SG Fans, plus que jamais considérés comme des citoyens de seconde zone. Cette mesure émane du ministre de l´intérieur Manuel Valls, dont  on saluera "l´humanisme de gauche" et sa politique constructive... D´ailleurs, pour note, il préfère supporter une équipe espagnole à une équipe française en Coupe d´Europe (NDLR : PSG-Barcelone, pro-barça car né en Catalogne)... Pour une personne sencée représenter l´Etat français dans le monde, c´est tout de même assez abérrant...

 

Mais ce n´est pas tout. Car comme vous le savez, désormais toutes les manifestations touchant de près ou loin au PSG seront interdites en France et ce, de manière illimitée dans le temps. Le PSG et ses supporters sont- ils donc considérés comme des organisations terroristes ? L´Etat français n´est-il donc pas capable de maintenir l´ordre dans une manifestation qui n´aurait rassemblé sûrement pas plus que 1000 ou 2000 personnes ? Bien entendu que si.

 

Malheureusement, la censure du peuple est une arme de plus en plus utilisée par nos dirigeants à l´heure actuelle, et c´est inquietant car nous sommes tous des citoyens ayant le droit de manifester pacifiquement. Protester voire s´hériger contre certaines mesures trop liberticides devient de plus en plus risqué : demandez aux espagnols et aux grecs le traitement qu´il ont reçu ces dernières années lors de leurs manifestations contre l´austérité imposée dans leurs pays respectifs. Ce sont des sujets de subsistance bien plus graves que celui-ci, et pourtant les journaux et le gouvernement n´hésitent pas à parler d´eux comme de "terroristes" voire même en de termes bien pires que cela. 

 

Les temps sont durs pour le mouvement ultra, et il faut souhaiter que ses têtes pensantes arrivent à s´unir pour perpétuer l´existance de tribunes populaires festives dans le football français, avant d´en arriver à l´affreux modèle anglais ou espagnol. Pour information, les prix du dernier match de Sir Alex Fergusson était de 1000 Livres Sterlings, et la finale de la Coupe du Roi en Espagne coûtait au bas mot près de 200 Euros... Le football business ne connait pas la crise...

Suite au déferlement médiatique sucités par les incidents des Champs Elysées et du Trocadero, les différentes entités parisiennes contestataires du plan Leproux tiennent à réagir et à affirmer leur non-affiliation avec ces évènements.

945059 463465437066585 906176718 n

 

 

exabos

Nouveau trembement de terre sur la planète ultra´ : Les Green Angels annoncent leur mise en sommeil !


 

En février 1992, 5 amis décident de fonder une association pour supporter l’ASSE. Depuis 21 ans, les Green Angels n’ont cessé de prouver leur fidélité aux Verts à travers les innombrables kilomètres parcourus, les centaines d’animations, les chants…
Après de nombreuses années à ne rien lâcher dans les bas-fonds de la D2, l’ASSE retrouve enfin une place digne de son standing. Pourtant, alors que nous devrions vivre cette saison avec bonheur, de notre côté il s’agit d’une des pires saisons du groupe.
Délocalisation du Kop Sud, interdiction de vente de billets dans notre bloc, dénonciation calomnieuse d’un stadier causant la condamnation d’un de nos membres à Bastia, lynchage de la part de la police à Reims, interdictions administratives, convocations devant la préfecture pour se justifier d’actes isolés n’étant pas du ressort de l’association…
Nous avons jusqu’ici surmonté ces épisodes ; mais en 15 jours, tout s’est accéléré, le stade de France, qui était l’évènement attendu par tout le peuple vert, s’est transformé en une corvée. Les autorités ont tout organisé pour nous mettre des bâtons dans les roues. Résultat : pour la première et dernière fois, nous avons du nous résigner à ne pas poser notre bâche.
S’en suit le derby et un acte isolé, pour que l’ASSE ce club, notre club interdise à 1000 de ses fidèles d’entrer dans leur stade. Nous avons pourtant essayé depuis un certain temps d’avoir les meilleurs rapports possibles pour trouver un juste équilibre. Mais nos dirigeants ont préféré être à la merci de la LFP !
Voyant qu’aujourd’hui notre mentalité, que nous souhaitons garder plus que tout, ne s’adapte plus aux hautes instances et à notre club, nous nous trouvons dans une impasse.
Etant donné que le club ne souhaite pas nous apporter son soutien et que le spectre des matchs à huis clos plane toujours au-dessus du peuple vert, la répression s’accentuant encore davantage, nous prenons la lourde décision de nous mettre en sommeil pour une durée indéterminée.
Nous n’assurerons plus aucune ambiance et n’organiserons plus aucun déplacement jusqu’à nouvel ordre. Néanmoins, nous appelons tous nos sympathisants à continuer de soutenir notre équipe jusqu’au sommet !
LA PASSION FAIT DE NOUS UN PEUPLE SANS RAISON
GREEN ANGELS 1992



On en parle sur le forum :

http://mouvement-ultra.superforum.fr/t3364-les-green-angels-se-mettent-en-sommeil

Beaucoup de supporters – comme la majorité des français - ont cru au renouveau avec l’arrivée au pouvoir de la gauche. Nous espérions la fin d’une politique ultra répressive imposée dans les stades en France et dictée par les Sarkozy, Hortefeux ou Guéant en étroite collaboration avec la Ligue de Football Professionnelle. Nous étions loin de nous imaginer qu’un homme de « gauche » allait mener une politique contre le mouvement ultra encore plus absurde et violente...

Ce jeudi, nous venons d’avoir le parfait exemple d’un ministère voulant imposer une dictature à des supporters qui ont pour crime de suivre leur équipe avec passion. Pour le match Nice / OM, tous les voyants étaient au vert : heure de la rencontre, avis favorables des deux clubs, des Préfectures, effectifs des forces de l’ordre disponibles pour assurer la sécurité. Comment peut-on en arriver à un tel revirement de situation avec cet arrêté ministériel ? Seul Manuel Valls le sait.

Manuel Valls et Marseille. Une longue histoire de communication avant tout pour essayer de soigner son image. Mais une histoire sans résultats. Le sang de nos minots continue de couler dans les rues de notre ville et la seule préoccupation de Manuel Valls est d’interdire, contre l’avis des spécialistes sur le terrain, les marseillais d’aller supporter leur équipe à Nice !

Le planning de la semaine nous montre bien que tout était prémédité afin de laisser le moins de temps possible au club et à ses supporters pour se défendre. On accepte et on officialise le déplacement le lundi pour une annulation ministérielle le jeudi, trois jours avant le match. Une vulgaire provocation bien loin d’un raisonnement d’énarque. La volonté de pousser le supporter à bout pour le mettre à la faute et arriver à la dissolution des associations.Les South Winners ont saisi le tribunal administratif pour faire annuler cette interdiction. Les avocats plaideront ce samedi. Les supporters marseillais ont été exemplaires lors des deux déplacements au Parc des Princes. Nous avons joué le jeu malgré le quota illégal de places qui nous était réservé. La LFP et les pouvoirs publics nous ont félicité. Qu’avons-nous en remerciements ? Une interdiction absurde, sans raisons recevables, de représenter nos couleurs à Nice. Sommes-nous vraiment dans le pays des droits de l’homme ? La droite ou la gauche gouvernent par la répression… La répression mènera tôt ou tard à une rébellion !

Nos rivalités doivent être mises de côté, il est tant que le mouvement ultra en France retrouve une certaine cohésion pour lutter ensemble face à cette répression !

Marseille Capitale européenne de la Culture en 2013. Les supporters phocéens se devaient d'être représentés dans "La Grande Clameur" qui marquait l'un des évènements de cette journée d'ouverture de MP2013. Les South Winners avaient lancé un appel à la mobilisation pour faire honneur au supportérisme marseillais afin de donner une touche populaire à cette fête culturelle qui semble avoir oublié une partie de la population marseillaise.

 

Un cortège partait à pied du local des South Winners vers 17h30, fumigènes en main, afin de rejoindre le point de rendez-vous sur La Canebière devant l'Espace Culture, partenaire de longue date des South Winners dans différentes actions "hors-stade". Dès notre arrivée en haut de La Canebière, aux Réformés, alors qu'aucun fumigène n'était allumé, nous avons eu droit à un accueil très sec d'une compagnie de Gendarmes nous interdisant l'accès. Premier coup de pression qui allait nous faire comprendre que le pire allait être à venir...

En descendant l'artère principale de notre cité, les premiers fumigènes apparaissaient et les chants résonnaient pour égayer une Canebière jusqu'alors bien pâle pour le bonheur des nombreux touristes immortalisant le moment avec leurs appareils photos ou smartphones. Rapidement encerclés par les flics en civil, l'ambiance allait petit à petit se tendre...

La forte présence policière allait changer le déroulement des festivités qui avait été mis au point en association avec l'Espace Culture depuis plusieurs jours. Dans les différents tableaux prévus officiellement, les South Winners devaient encercler le carrefour de grands drapeaux. Après la chorégraphie imaginée par "Klap Maison de la danse" sur le morceau électro du groupe marseillais Nasser, au moment précis où la ville devait "disjoncter" - pour reprendre l'expression officielle de la campagne publicitaire de MP2013 - les Winners devaient lancer les chants, les confettis du haut des locaux de l'Espace Culture et allumer une cinquantaine de fumigènes à des endroits bien précis et sécurisés. Malgré le programme officiel, les flics nous ont clairement menacé quelques minutes seulement avant le début du spectacle. Hors de question pour les South Winners de céder à cette énième provocation. Dès le début de la clameur, quelques fumigènes ont néanmoins été craqués pour la fierté de notre ville. Après le son de Nasser, l'ordre de charger est donné par la Préfecture : matraquages et interpellations de quelques supporters au programme...

Un épisode anodin de la vie d'un supporter de l'Olympique de Marseille. Le petit détail, nous n'étions pas un jour de match, les fumigènes étaient officiellement prévus pour l'animation et jusqu'à preuve du contraire, ni loi ni arrêté prefectoral interdisait l'utilisation de fumigènes. Un nombre invraisemblable de forces de l'ordre était focalisé sur des supporters venus fêter l'évènement de toute une ville en craquant des fumigènes pendant qu'au même instant, sur le Vieux-Port, des vols à l'arrachée sévissaient. Marseille marche à l'envers. A l'heure où la ville plonge de plus en plus dans la violence et l'insécurité, où les meurtres et les braquages sont devenus le pain quotidien de la population marseillaise, la Préfecture, elle, est préoccupée par quelques torches craquées par des supporters marseillais...

Une pensée pour nos amis interpellés. Liberté pour les Marseillais !

 

Titre : Tout ça pour un drapeau???

 

Hier soir, on a touché le fond. Alors que l'OM avait assuré que le club de Fenerbahce était prévenu et qu'aucun supporter turc n'aurait accès a une autre tribune que la tribune qui leur était allouée. Alors qu'un dispositif policier exceptionnel était déployé. Alors que la France se dit pays des droits de l'homme. Alors que le peuple Grec est le peuple fondateur de notre belle cité. Malgré toutes ces raisons, d'innombrables supporters turcs étaient présent en tribune Jean Bouin (supposée leur être interdite selon cet article http://www.lephoceen.fr/infos-om/saison/l-om-previent-fenerbahce-les-supporters-turcs-de-fenerbahce-seront-tres-encadres-au-velodrome-106509). Ces mêmes supporters turcs ont pris comme une provocation la présence d'un drapeau Grec dans notre carré (Drapeau présent dans notre tribune depuis le début du groupe). Ils se sont mis a tout casser et à bombarder le virage de sièges. Au lieu de faire leur boulot et d'intervenir à l'encontre des turcs, la sécurité de l'OM a préféré nous accuser d'avoir (je cite le responsable de la sécurité) "déclenché un incident diplomatique". La bonne blague. Non content de nous enlever le drapeau grec, ils nous ont forcé à enlevé l'ensemble de nos bâches et ont forcé certains d'entre nous a quitter le stade. Pendant ce temps des supporters arborant les couleurs de fenerbahce se baladaient librement dans le virage.
Nous tenons à affirmer certaines choses :

 

- Nous avons toujours suivi les directives que le club nous a donné et nous avons toujours su maintenir le dialogue. Nous ne comprenons pas le double discours qui nous est tenu ces dernières années et plus particulièrement au cours de cette saison.
- Ce drapeau n'était aucunement destiné à provoquer les turcs. Il est présent dans notre groupe depuis le début. Notre attachement à nos racines grecques ont toujours été clairement affiché. L'OM avait tout loisir de nous en informer avant le match. Ce que la sécurité à d'ailleurs fait à propos d'un drapeau Arménien, nous précisant au passage que "le drapeau grec était toléré". La Grèce est pour nous synonyme de la fondation et des racines de notre cité. Elle symbolise, à nos yeux, l'arrivée de la civilisation et de ce qui fondera plus tard la France. Son drapeau symbolise une part de notre identité et n'est quelque soit le contexte aucunement une provocation ou une insulte à l'égard de qui que ce soit.
- Nous pensons que l'OM et les pouvoirs publics ont trouvé le bouc émissaire idéal pour ne pas assumer leurs manquements pendant que les supporters turcs trouvaient l'excuse idéale.pour se défouler. Supporters turcs qui ont d'ailleurs pas eu besoin de drapeau pour s'en prendre aux gens présents en Jean bouin, tribune traditionnellement familiale. L'OM et les pouvoirs publics argumenteront surement en disant que le mal était déjà fait. Pour un club qui avait tout prévu et des autorités prêtes à accueillir l'Euro 2016, c'est vraiment pas de bol. Un groupe rassemblant quelques centaines d'adhérents/sympathisants en tout et pour tout serait, selon leurs dires, responsable d'un "incident diplomatique" et des divers incidents ayant émaillés la rencontre.
- Nous voulons ajouter que ce n'est pas la première fois que notre liberté d'expression est bafouée. Nous avions déjà du retirer ce simple message "moins de répression". Le message n'est évidemment pas passé.
- Pour rappel, l'origine du conflit turquie - Grèce remonte à l'époque ou la Grèce a obtenu son indépendance vis à vis de l'empire ottoman il y à bientôt deux siècles. Et puisqu'on nous subissons les conséquences d'une prise de position en voici une très claire : Nous nous montrons solidaires de tous les peuples désireux de jouir de leur indépendance et du droit à l'autodétermination. ET NOUS NOUS RÉJOUISSONS DE POUVOIR BIENTÔT FÊTER LES DEUX SIÈCLES D'INDÉPENDANCE DE LA GRÈCE!!!!
- Nous parlions plus haut du drapeau arménien que l'OM nous a interdit de brandir (drapeau que nous brandissons régulièrement tout comme celui de l'Italie, de l'Espagne, de l'Argentine, et de bien d'autres pays au fur et à mesure de nos rencontres et de nos affinités). Le refus de nous laisser agiter ce drapeau est bien sur en lien avec la négation du génocide arménien par l'état turc. Nous tenons à rappeler que ce génocide est reconnu par de nombreux pays dont le parlement européen ET LA FRANCE.
- Hier soir nous avons subi le racisme et l'OM s'en est fait complice. Hier soir l'OM nous a montrer que la violence pouvait faire passer les idées les plus nauséabondes. Et que cela n'empêche pas la sécurité de l'OM de se gargariser en prétendant avoir pris les bonnes décisions.
- Enfin, malgré ces prises de positions et malgré les agissements des supporters de fenerbahce. Nous n'éprouvons aucune haine à l'égard du peuple turc. Nous n'oublions pas que Phocée se situe dans l'actuelle Turquie. Nous éprouvons colère et dégout à l'égard de ceux qui prennent un drapeau comme prétexte pour excuser leurs agissements. Nous éprouvons la même colère et le même dégout à l'encontre de ceux qui se font complices de ces agissements, qui se retournent contre leurs propres supporters. Des supporters agissant de façon légitime et respectueuse. Et bien sûr contre ceux qui font payer le poids de leurs erreurs à ces mêmes supporters.

ET NOUS DEVRIONS DIRE MERCI??????

JAMAIS!!!!

http://www.brava-massalia.com/

Compte tenu des événements graves et des fausses accusations faites au groupe, les Bukaneros signalent que, dans les derniers instants d'hier, 14 Novembre, des membres des forces de l´ordre ont été à l'une des réunions régulières des membres et sympathisants de notre groupe, en entrant par la force et détruire la porte sans préavis, nous informant plus tard, via un appel à l'un des nombreux socios, qui sont déja suivis et dont les portables sont illégalement écoutés. La descente, apparemment, a été menée par une unité spéciale dédiée aux engins explosifs, qui a cherché dans tous les coins, en prenant :

- Divers fumigènes et fusées que nous utilisons à tout les matchs à domicile, comme tout groupes d'animation, pour donner de l´ambiance aux matches et dont une partie était destinée au prochain match contre Majorque pour célébrer notre 20e anniversaire.
- Matériel comme les couteaux et autres ustensiles de cuisine que l'on retrouve dans toute maison ou local, et divers outils.
- Des restes de solvants, de l'essence et des produits similaires utilisés dans la conception du tifo, quelques uns pour les mélanges et d'autres pour le nettoyage des ustensiles et des matières plastiques et des tissus qui sont peints.
- Des logos utilisés dans les classes d'Aïkido, self défense et autres arts martiaux enseignés dans les locaux, dont des bâtons ou des drapeaux et autres 2 mâts qui nous servent en général pour encourager notre équipe.

A tout cela il faut ajouter des listes de membres, un ordinateur, un ordinateur portable, cartes de caméras et d'autres articles, comme les autres, n'ont rien à voir avec des explosifs et que nous supposons sera de continuer à prendre nos informations et de criminaliser groupe.


Quelques instants avant que cela n'arrive, le Délégué du Gouvernement à Madrid, Cristina Cifuentes, n'a pas hésité à dire publiquement que l'origine des incidents avec la fin de la grève générale était dû aux Bukaneros. C'est tellement évident que cela répond à une manœuvre de diversion et de la criminalisation de ce groupe, que nous n'aurions pas besoin de la dénoncer. Mais ce dossier et à la persécution sans précédent que nous subissons nous poussent à le faire. Nous sommes tout simplement le bouc émissaire utilisé par le gouvernement pour détourner l'attention, bien plus facile que de mentionner les événements d'hier (NDLR : la grève du 14N) , ou les énièmes actions disproportionnées et inhumaines des forces de sécurité.
C'est totalement surréaliste qu'un délégué du Gouvernement ensemble essayer de convaincre la société qu´un simple petit groupe de supporter d´un club de football, qui plus est l´une des plus modestes équipe de toute la première division, est coupable des perturbations provoquées dans la capitale comme dans tout Madrid. Cristina Cifuentes a jeté son dévolu sur les Bukaneros et ceci est une autre étape dans le processus d'essayer de nous détruire, accélérée depuis que notre tribune afficha une banderole après les incidents du 25-S directement allusion à elle et son mari, qui comme tout le monde le sait tente d´échaper à la justice. Depuis lors, de ne pas garder le silence et de ne pas être soumis a ouvert une guerre directe et frontale contre nous, augmentation de la surveillance, des contrôles, des dossiers, harcèlement de nombreux membres, ce qui va enregistrer le dernier épisode de la répression croissante qui semble sans fin.
Le but des Bukaneros est d'encourager notre Rayo Vallecano, et évidemment d´avoir un fort lien social qui se reflète dans notre stade. Rien de plus. Chacune et chacun de nos membres, bien sûr, est libre de faire individuellement ce qu'ils jugent appropriées dans n'importe quel domaine, tout en sachant que les conséquences retomberait sur lui et non sur un groupe qui ne sait pas ce qu´il fait chaque jour entre 2 matches. Cette choses simple et évidente n'est pas comprise par un délégué du gouvernement qui poursuit dans cette ligne de harcèlement et de démolition Bukaneros. Par conséquent, nous exigeons la fin de ce processus de criminalisation et de ne pas tacher d´avantage le nom d'un groupe de vingt ans d'histoire.