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ACTUALITES || Nouvelles des groupes

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http://www.lagrinta.fr/la-cavese-6-annees-apres-la-celebrite&7245/


 

Cava 3 94

93-94, la Cavese remporte l’Eccellenza

Mai 2013. Au terme d’une saison difficilement entamée, sans grande saveur, la ville de Cava de’ Tirreni accueille avec soulagement le maintien assez inespéré du club local. Retombé dans un relatif anonymat, ce petit bout d’Italie situé à quelques kilomètres de la mer fut pourtant quelques années plus tôt l’objet d’une étonnante agitation. Et pour cause, ici, les cœurs bâtent pour la Cavese, un nom qui pète bien, mais qui a pourtant bien failli disparaître. Récit.

Eté 2007. Par la grâce des nouvelles technologies, YouTube en tête, une ville de Campanie sans grand passé footballistique se retrouve soudain propulsée sur le devant de la scène. Cava de’ Tirreni, cité de 50 000 âmes vivant principalement du commerce et de l’agriculture aurait pu, à l’instar de nombreux autres villages de la province, continuer à vivre au pas du grand Napoli, un club dont le soutien populaire ne s’est jamais démenti malgré les années sombres. Mais cet été là, quelques semaines à peine après la fin des différents championnats organisés par les ligues professionnelles et amateurs italiennes, tout bascule.

Les débuts de la folie Cavese

Une vidéo mise en ligne par l’un des responsables de la Curva Sud Catello Mari du Stadio Simonetta Lamberti, fief du club local, la Società Sportiva Cavese, siégeant en Serie C1 (troisième échelon national), agite le web. Se répandant rapidement sur la toile, le clip tourné au sein même du stade en plein match devient un incontournable des amateurs de ballon rond. Personne n’échappera au fameux « Dale Cavese », un chant simple – deux syllabes –, rythmé et entraînant grâce aux variations des tambours, aux coups de sifflets des meneurs et à la gestuelle associée, exécutée par l’ensemble de la tribune, soit un peu plus de 4 000 tifosi. L’histoire phénoménale de ce petit club de Campanie ayant pour emblème un aigle est en marche.

Si ce chant, encore abondamment repris dans les tribunes étrangères et italiennes a offert une renommée impressionnante aux fans de la Cavese, le cas de cette entité sans succès n’ayant jamais connu l’élite reste pourtant tout sauf atypique, dans une Italie où passion et ferveur se côtoient quotidiennement dans les strates les plus éloignées du professionnalisme. Cette saison là (2006-07), les aquilotti – le surnom des joueurs locaux – perdent en demi-finale des play-off pour l’accession en Serie B, une division que le club de Cava’ n’a jamais dépassé au cours d’une histoire pourtant quasi centenaire. Loin des fastes de l’élite, de l’Europe et des millions du foot-business où seuls les stars et les succès comptent, la Cavese réunit tous les quinze jours à domicile près de 12 000 tifosi en moyenne, soit un cinquième de la population de la ville. La Curva Sud elle, affiche complet et suit l’équipe dans l’ensemble de ses déplacements sous l’impulsion de son principal groupe de supporters : les Acid Boys, un nom historique à jamais lié au club.

La faillite et la disparition

Loin de cette éphémère notoriété, la Cavese poursuivra son aventure au sein du troisième échelon national – devenu depuis Lega Pro 1 – durant trois saisons, oscillant entre premiers tiers et milieu de tableau. Le président d’alors, Antonio Fariello en poste depuis 2006 espérait à terme un retour en Serie B, près de vingt cinq ans après les derniers exploits du club dans cette division. Mais, il était écrit que le destin de la Cavese ne s’écrirait pas encore en lettres d’or… 2010-11. Au terme d’une année très délicate sur les plans sportif et financier, la Cavese termine 18ème et dernière de sa division. Pire, l’entité se retrouve exclue par la ligue du prochain exercice en Lega Pro 2  à cause de problèmes économiques. Le club de Cava de’ Tirreni fait faillite dans l’indifférence des politiques, comme en 91. La Cavese n’est plus, la jolie histoire racontée trois ans plus tôt non plus.

Malgré la volonté tenace de ses supporters qui alterneront quêtes dans la ville (réunissant plusieurs centaines de milliers d’euros), manifestations pacifiques, et qui iront jusqu’à solliciter à plusieurs reprises l’aide des élus locaux afin de sauver le club, le mythe Cavese s’effondre. De fait, rapidement, deux réalités footballistiques symbolisées par deux clubs vont s’opposer au sein de Cava de’ Tirreni. D’une part, l’A.S.D. Aquilotto Cavese (majoritairement suivi), d’autre part le Vis San Giorgio qui, durant l’été se transforme en A.S.D. Città de la Cava 1394 et hérite de l’ancien stade de la Cavese. La ville est divisée. Certains estiment l’Aquilotto Cavese comme le club légitime de Cava’, d’autres à l’inverse milite pour la Città de la Cava. Bref, un beau bordel. En réalité, personne ne sait vraiment où il en est, avec pour conséquence directe un désamour fort vis-à-vis des institutions de la cité et de son football. Plus dur, les Acid Boys, principaux animateurs de la Curva Sud communiqueront la mort dans l’âme au début de l’automne leur abandon de tout soutien et leur mise en sommeil, ne se reconnaissant dans aucune des deux équipes de la ville. Ambiance.

La Cavese ressuscite

Au terme d’une saison rondement menée et, bien que dans une atmosphère un poil explosive, l’A.S.D. Città de la Cava 1394 évoluant dans le championnat Eccellenza, soit le 6ème échelon national, termine 3ème de son groupe et s’offre l’opportunité de jouer les play-off régionaux visant à accéder à la Serie D. Après avoir remporté sa demi-finale et sa finale régionale en match aller retour, la Città de la Cava s’offrira le scalp de ses adversaires nationaux en demi et en finale, permettant de fait d’accéder à l’échelon supérieur. Du moins en théorie. Car le président Di Marino ne dispose pas des 31 000€ nécessaires pour l’inscription dans cette catégorie. Le club se retrouve mis en vente à quelques jours de la date butoir. In extremis, une vieille connaissance de la Cavese Gino Montella, président entre 1995 et 2001, rachète le club et réunit avec l’aide de plusieurs sympathisants la somme nécessaire. Le début du renouveau. Le 31 juillet 2012, le nouveau propriétaire communique avoir trouvé un accord avec le détenteur de la marque S.S. Cavese 1919 en vue d’un rachat des actifs du club liquidé un an plus tôt. L’U.S.D. Pro Cavese est née, et retrouve par la même occasion son logo et ses couleurs historiques. Parallèlement, Gino Montella réussit à convaincre le président de l’Aquilotto Cavese – second club de la ville – de fusionner afin de constituer un seul club à Cava de’ Tirreni. Enfin, le président s’attache à convaincre la tifoseria metelliana de revenir au stade, après un an de fermeture de la Curva Sud Catello Mari. Un vent nouveau souffle sur Cava’. L’équipe retrouve ses supporters, la ville fait front derrière une entité unique, et quelques légendes passées de la Cavese sont même rapatriées au club. 

Le 22 janvier, après le but contre Messina

Le 22 janvier, après le but contre Messina

Seulement passé l’été, rien ne tourne comme prévu. Au sein du groupe I du championnat de Serie D (équivalent français de la CFA 2), l’U.S.D. Cavese va rapidement être en difficulté, du fait d’une préparation physique tronquée. De plus, la transition entre ancienne et nouvelle société se fait difficilement. Gigi Montella est obligé de jeter l’éponge en octobre, l’ex directoire de l’A.S.D. Città de la Cava, Di Marino en tête, reviennent alors aux affaires. Les ennuis continuent néanmoins. En décembre, un riche entrepreneur napolitain – Salvatore Manna – prend finalement en main la présidence du club. Au mercato, nombre de joueurs non payés depuis plusieurs semaines quittent la Cavese, l’exode est massif. Pourtant, après des débuts difficiles laissant craindre le pire pour la suite de l’exercice, l’équipe a su relever la tête de manière à s’octroyer, au final un maintien relativement tranquille (8ème place). Après une saison ponctuée de trois changements de président, quatre changements d’entraîneur, et trois changements de directeur sportif, l’essentiel est acquis. Plus que des conquêtes sportives, cette année se voulait avant tout être celle des retrouvailles entre une ville, un club et ses supporters. Sur ce point, l’objectif est rempli. Certes le Simonetta Lamberti – du nom d’une enfant tuée « par erreur » en 82 par la Camorra – ne fait plus le plein, mais la Curva Sud Catello Mari continue elle d’émerveiller amateurs en tout genre par son taux de remplissage, sa fidélité et sa ferveur à ce niveau. Pas mal pour des joueurs évoluant en Serie D.

2012-13 : En souvenir de Chechevone 

Mais dans un club étroitement lié à ses supporters, l’un des événements forts de la saison s’est malheureusement joué en dehors du rectangle vert. Le 9 janvier 2013, « Cava’ » se réveille avec la gueule de bois en apprenant la nouvelle. Quelques heures plus tôt, Salvatore Mazzotta, tifoso historique de la Curva Sud, plus connu sous le nom de « Chechevone » s’est donné la mort. Supporter depuis toujours, Chechevone ou Chequevone était devenu le capo emblématique – littéralement, le chef en italien – du stade Simonetta Lamberti depuis l’époque de la Serie B. Aussi appelé le « Gigante Buono », Salvatore faisait partie de ces gens appréciés, capable de réunir derrière lui des centaines de personnes de par sa gentillesse et son charisme. Rapidement, meurtris, les tifosi cavesi se réunissent sur les lieux du drame. Dès le lendemain, plusieurs milliers de sympathisants, y compris de clubs adverses voire ennemis, les rejoindront au cimetière de Cava de’ Tirreni pour l’ultime salut à Chechevone. Tous ne pourront pas assister à la cérémonie faute de place, mais les ultras locaux sont bien présents, célébrant avec banderoles et bâches du groupe, la mémoire de leur ami disparu.

Chorégraphie en hommage à Chechevone contre Ribera

Chorégraphie en hommage à Chechevone contre Ribera

Trois jours plus tard, la Cavese affronte Ribera à domicile. En cette journée hivernale où des trombes d’eau s’abattent sur Cava de’ Tirreni, les tifosi biancolbù se donnent rendez-vous devant la maison du Gigante Buono et organisent un cortège en direction de la Curva Sud. Le genre de week-end de janvier où la foi est indispensable pour aller soutenir une équipe évoluant en Serie D… Quelques minutes avant le début du match, les leaders de la Curva, ainsi que plusieurs joueurs viennent déposer des gerbes de fleurs sous la tribune où plusieurs banderoles rendent déjà hommage à Mazzotta.

Avant l’explosion et la fusion, en guise d’hommage.

Ce jour là, comme souvent, les tifosi metelliani animeront, malgré un temps exécrable, leur tribune avec une ferveur exceptionnelle. Quatre vingt dix minutes durant, alternant les chants à la gloire du club et ceux en hommage à Chechevone, la Curva Sud fait écho à son glorieux passé. Celui d’une tribune dont la passion ne s’est jamais démenti, malgré les années sombres, et la quasi disparition de leur unique amour en 2011. Ainsi s’écrit le destin de la Cavese. Une histoire tortueuse, atypique que seule la passion de ses tifosi fait vivre. Avec un sentiment d’immortalité. « Più forti di ci vuole morti » comme le dit si bien la Curva Sud…

Cava 1

Cavese-Noto, dernière journée du championnat de Serie D

[Monaco] Communiqué des Ultras Monaco

Écrit par samedi, 29 juin 2013 19:28

Communiqué au sujet des sanctions excessives prises par la LFP à l'encontre de l'AS Monaco

 

Nous invitons les membres du public a visionner la vidéo suivante, postée sur Youtube, qui retrace l’ensemble des célébrations pour lesquelles l’AS Monaco FC s’est vu infligée un match à huis-clos et 3 points de pénalités pour la prochaine saison.

Cliquez ICI pour voir la vidéo - tant que cela reste possible

La vidéo inclut le moment où l’arbitre est sujet à « brutalité » de la part d’une personne isolée (à 0 :58). Comme vous le voyez, l’arbitre est immédiatement escorté vers la sortie par les services de sécurité après le match et ne semble pas être affecté du coup reçu. Pour avoir visionné les vidéos des caméras de surveillance du Stade Louis II, nous sommes à même de préciser que le « coup » donné était bien plus de l’ordre d’une tape amicale que d’un acte de violence avec l’intention de faire mal. D’ailleurs, l’arbitre ne s’en est aperçu que le lendemain soir, lorsque des âmes charitables lui auront conseillé de porter plainte. Qui plus est, l’auteur du coup ne portait aucun maillot ou écharpe aux couleurs de l’ASM ; ce n’était donc pas un supporter habituel du club.

Bien entendu, il est absolument inadmissible de poser la main sur un arbitre et nous condamnons totalement ce geste. Cependant, les peines infligées au club doivent être en rapport avec la réalité des faits et se rapporter aux peines infligées à d’autres pour des faits similaires. N’importe quel amateur du football français constatera que ce n’est absolument pas le cas et que les festivités qui ont suivi le titre de champion de Ligue 2 ne méritent pas de telles exactions.

Nous pensons que les manifestations de joie populaire, même si elles sont parfois désorganisées, lorsqu’elles ne font ni victimes, ni dégâts, ne doivent pas être sanctionnées. Pour rappel, l’AS Monaco et ses différents groupes de supporters ont coopéré tout au long de la saison 2012-2013 afin qu’il n’y ait pas d’incidents autour de nos matchs. Le Stade Louis II est un stade familial et sans doute le plus sécurisé de tout le football français.

Ainsi, il apparaît évident que l’AS Monaco est la victime d’un acharnement de la part de la LFP. Cette attitude est incompréhensible ; bien évidemment, il existe un contentieux entre les parties. Ceci peut arriver dans tout partenariat et lorsque les enjeux sont importants, il est parfois nécessaire de faire appel à un arbitrage d’une tierce partie (ici le Conseil d’État). Cela n'empêche pas de rester professionnel et de conserver un minimum de bienséance.

Malheureusement, la LFP prouve qu’elle est totalement dépassée par les évènements en demandant le prix du sang immédiatement. Après avoir tenté d’exclure l’AS Monaco du championnat, puis d’avoir purement et simplement tenter de la raquetter, la Ligue ne sait plus quoi faire pour mettre ses griffes sur l’argent de M. Rybolovlev. Elle a désormais recours à des tentatives d'intimidation dignes d’une organisation mafieuse. Mais sa stratégie est trop finement voilée pour que le public ne soit dupe. L’incompétence est totale.

Quels sont les intérêts défendus par ces méthodes ? On sait que la LFP ne s’intéresse pas aux supporters, mais pourquoi l’intérêt supérieur du football français n'est-il jamais pris en compte ? Dans quel but détruire les atouts des clubs qui composent la ligue ? Au final, à qui profite le crime ? Il est temps de changer le fonctionnement du football français. La vérité finira par vous rattraper et vous ne pourrez éternellement vous cacher derrière vos moustaches !

[Sion] communiqué des Ultras Sion

Écrit par vendredi, 28 juin 2013 09:20

Communiqué Ultras Sion juin 2013

[Metz] Communiqué tribune Est

Écrit par jeudi, 27 juin 2013 19:08

Communiqué Tribune Est

[Montpellier] Communiqué Camarga Unitat

Écrit par dimanche, 09 juin 2013 14:07

6 juin 2013

Après une deuxième saison conclue par un grand chelem en déplacement et une constante animation en tribune Corbières, la vie de notre groupe a été bouleversée par bon nombre d'évènements injustes et indépendants de notre volonté au cours de ces dernières semaines.

 

Commençons par revenir sur « l'affaire Narpé », du surnom de ce jeune membre de notre groupe qui a pénétré sur la pelouse à l'issue du match MHSC-LOSC le 18 mai dernier, dernière rencontre de la saison à la Mosson. Après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres en direction de la tribune Etang de Thau de manière inoffensive et dans le seul but d'amuser et de s'amuser, il avait fini par être interpelé de façon musclée par les stadiers et emmené dans les couloirs du stade, en compagnie d'un agent de la société PSI, en charge de la sécurité dans les tribunes du stade.

 

Une fois les spectateurs évacués, Narpé, toujours sans la moindre violence physique ni verbale de sa part, est conduit dans une pièce par ce même agent qui, en trois grosses claques et après quelques provocations, lui percera un tympan et cognera sa tête contre le mur, lui créant une grosse ecchymose au front.

 

A l'heure actuelle, Narpé a écopé d'une interdiction de stade de 6 mois que nous ne contestons pas malgré le fait que cette sanction soit disproportionnée. Une plainte a été déposée contre l'agent de PSI et un avocat engagé afin que justice soit faite face à ce que nous appellerons une bavure, la deuxième de la saison après celle subie par Casti dont les conséquences sont toutefois plus graves que cette dernière, mais qui témoigne encore une fois de la répression aveugle dont nous, ultras, sommes victimes.

 

Désireux de continuer à grandir, nous nous projetions vers la saison prochaine avec encore plus d'envie et d'ambitions. Malheureusement, nous avons appris que le responsable de la sécurité du club, Monsieur DAUDOU, avait donné l'interdiction de nous vendre des abonnements en Corbières pour la saison à venir, pour des motifs plus que flous, nous proposant pour seule alternative la tribune Etang de Thau, déjà occupée par la Butte Paillade 91 et l'Armata Ultras. De là à voir une relation de cause à effet entre cette décision aussi bien arbitraire qu'illégale et l'affaire Narpé, il n'y a qu'un pas.

 

Conscients de l'injustice que nous sommes en train de subir, nous comptons faire valoir nos droits et tout faire pour garder cette tribune qui nous semble idéale et vitale pour l'avenir du groupe. Les nombreuses tentatives de contact avec le club, que nous suivons partout en France et que nous contribuons à faire vivre, sont toutes restées vaines. Ainsi, nous avons décidé de mener des actions pour nous battre jusqu'à obtenir ce que nous souhaitons. Quitte à risquer l'extinction du groupe, nous le ferons avec nos idées et non celles de ceux qui pensent nous diriger.

Nous subissons la répression, nous vaincrons par la passion !

CMG 11

UNE FÊTE ENTACHÉE PAR UNE SÉCURITÉ DE CASSEURS !

A l’attention de la Direction du Red Star FC et de la Ville de Saint Ouen

Il n'y a pas de mot pour décrire la joie ressentie par le peuple Vert et Blanc. Au terme d'une saison particulièrement difficile, le Red Star arrache le maintien in extremis. Les fans de l'Etoile n'ont jamais lâché, et ont su exprimer leur ferveur dans tous les stades où notre équipe a joué.

A la fin du match, le lien particulièrement fort qui existe entre un public de passionnés et son équipe s'est encore exprimé de la plus belle des manières, en témoignent les larmes de joies visibles sur les visages des joueurs et des supporters.

Cette fête a pour autant été gâchée par la sécurité. Durant tout le match, nous avons observé des allers et venues de l'équipe de sécurité témoignant d'une certaine nervosité. Au coup de sifflet final, une ligne de chasuble rouge faisait face au Kop pour interdire tout envahissement de terrain.
Comme à chaque victoire, nous avons l'habitude d'investir les grilles pour être au plus près de notre équipe. Enhardis par des consignes probablement mal assimilées, certains agents ont alors perdu leur maitrise de soi en exhibant une matraque télescopique et en assenant plusieurs coups sur les fans présents à proximité de la grille.

Pendant que la tribune exultait, ces agents n'ont eu de cesse de désigner des fans du doigt dans le but sans équivoque de les menacer dans leur intégrité physique à la sortie du stade. En sortant de la tribune, ces agents emmenés par leur responsable Jeremy ont continué leurs provocations et intimidations. La sécurité s'est alors irrémédiablement transformée en agent de désordre et d'insécurité. Ayant perdu le peu de professionnalisme qu'il leur restait, ces casseurs n'ont pas hésité à frapper des supporters avec leurs matraques, à gazer plusieurs centaines de fans dont de nombreux
enfants et à provoquer des mouvements de foule qu'ils n'étaient plus en mesure de contrôler. Grace
au sang froid des fans du Red Star, le drame a pu être évité, aucun lynchage de supporters n'a eu
lieu. Doit, néanmoins, être signalé le gazage, en plein visage, de deux membres du Bureau du Collectif Red Star Bauer qui, avec d’autres, tentaient en vain d’instaurer un dialogue.

Le calme est revenu dès la dispersion des agents d'insécurité, suite à l’intervention des forces de police leur intimant l’ordre de battre en retraite à l’intérieur du stade. Dans leur retraite, un des énergumènes de la sécurité n’a,toutefois, pas hésité à casser délibérément l’un des panneaux d’affichage situés devant le local du Collectif : le message est clair !

Après une première intervention de ce type, déjà désastreuse, la saison dernière, lors du match contre Colmar, l’entreprise de sécurité s’était engagée, auprès du Club et de certains membres de la tribune, à faire désormais preuve de tact, de respect et de déontologie vis-à-vis des supporters. De nombreux supporters adverses ont, cette saison, également signalé l’agressivité des stadiers à leur rencontre, nuisant à l’image du Red Star et à un département déjà suffisamment stigmatisé.

Pour ne plus jamais revivre ça à Bauer, un stade où les valeurs d'entraide et de solidarité ne sont pas juste des slogans marketing, nous exigeons l'arrêt de la collaboration du Red Star avec cette sécurité qui a montré son vrai visage : incompétence, violence et irresponsabilité !

Collectif Red Star Bauer

Red Star Fans

ainsi que de nombreux supporters indépendants

[Lyon] Communiqué des Bad Gones

Écrit par mercredi, 22 mai 2013 12:34