[Sion] Mise en sommeil provisoire des Ultras Sion
mardi, 09 juillet 2013 11:18 Publié dans CommuniquésCommuniqué au sujet des sanctions excessives prises par la LFP à l'encontre de l'AS Monaco
Nous invitons les membres du public a visionner la vidéo suivante, postée sur Youtube, qui retrace l’ensemble des célébrations pour lesquelles l’AS Monaco FC s’est vu infligée un match à huis-clos et 3 points de pénalités pour la prochaine saison.
Cliquez ICI pour voir la vidéo - tant que cela reste possible
La vidéo inclut le moment où l’arbitre est sujet à « brutalité » de la part d’une personne isolée (à 0 :58). Comme vous le voyez, l’arbitre est immédiatement escorté vers la sortie par les services de sécurité après le match et ne semble pas être affecté du coup reçu. Pour avoir visionné les vidéos des caméras de surveillance du Stade Louis II, nous sommes à même de préciser que le « coup » donné était bien plus de l’ordre d’une tape amicale que d’un acte de violence avec l’intention de faire mal. D’ailleurs, l’arbitre ne s’en est aperçu que le lendemain soir, lorsque des âmes charitables lui auront conseillé de porter plainte. Qui plus est, l’auteur du coup ne portait aucun maillot ou écharpe aux couleurs de l’ASM ; ce n’était donc pas un supporter habituel du club.
Bien entendu, il est absolument inadmissible de poser la main sur un arbitre et nous condamnons totalement ce geste. Cependant, les peines infligées au club doivent être en rapport avec la réalité des faits et se rapporter aux peines infligées à d’autres pour des faits similaires. N’importe quel amateur du football français constatera que ce n’est absolument pas le cas et que les festivités qui ont suivi le titre de champion de Ligue 2 ne méritent pas de telles exactions.
Nous pensons que les manifestations de joie populaire, même si elles sont parfois désorganisées, lorsqu’elles ne font ni victimes, ni dégâts, ne doivent pas être sanctionnées. Pour rappel, l’AS Monaco et ses différents groupes de supporters ont coopéré tout au long de la saison 2012-2013 afin qu’il n’y ait pas d’incidents autour de nos matchs. Le Stade Louis II est un stade familial et sans doute le plus sécurisé de tout le football français.
Ainsi, il apparaît évident que l’AS Monaco est la victime d’un acharnement de la part de la LFP. Cette attitude est incompréhensible ; bien évidemment, il existe un contentieux entre les parties. Ceci peut arriver dans tout partenariat et lorsque les enjeux sont importants, il est parfois nécessaire de faire appel à un arbitrage d’une tierce partie (ici le Conseil d’État). Cela n'empêche pas de rester professionnel et de conserver un minimum de bienséance.
Malheureusement, la LFP prouve qu’elle est totalement dépassée par les évènements en demandant le prix du sang immédiatement. Après avoir tenté d’exclure l’AS Monaco du championnat, puis d’avoir purement et simplement tenter de la raquetter, la Ligue ne sait plus quoi faire pour mettre ses griffes sur l’argent de M. Rybolovlev. Elle a désormais recours à des tentatives d'intimidation dignes d’une organisation mafieuse. Mais sa stratégie est trop finement voilée pour que le public ne soit dupe. L’incompétence est totale.
Quels sont les intérêts défendus par ces méthodes ? On sait que la LFP ne s’intéresse pas aux supporters, mais pourquoi l’intérêt supérieur du football français n'est-il jamais pris en compte ? Dans quel but détruire les atouts des clubs qui composent la ligue ? Au final, à qui profite le crime ? Il est temps de changer le fonctionnement du football français. La vérité finira par vous rattraper et vous ne pourrez éternellement vous cacher derrière vos moustaches !
6 juin 2013
Après une deuxième saison conclue par un grand chelem en déplacement et une constante animation en tribune Corbières, la vie de notre groupe a été bouleversée par bon nombre d'évènements injustes et indépendants de notre volonté au cours de ces dernières semaines.
Commençons par revenir sur « l'affaire Narpé », du surnom de ce jeune membre de notre groupe qui a pénétré sur la pelouse à l'issue du match MHSC-LOSC le 18 mai dernier, dernière rencontre de la saison à la Mosson. Après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres en direction de la tribune Etang de Thau de manière inoffensive et dans le seul but d'amuser et de s'amuser, il avait fini par être interpelé de façon musclée par les stadiers et emmené dans les couloirs du stade, en compagnie d'un agent de la société PSI, en charge de la sécurité dans les tribunes du stade.
Une fois les spectateurs évacués, Narpé, toujours sans la moindre violence physique ni verbale de sa part, est conduit dans une pièce par ce même agent qui, en trois grosses claques et après quelques provocations, lui percera un tympan et cognera sa tête contre le mur, lui créant une grosse ecchymose au front.
A l'heure actuelle, Narpé a écopé d'une interdiction de stade de 6 mois que nous ne contestons pas malgré le fait que cette sanction soit disproportionnée. Une plainte a été déposée contre l'agent de PSI et un avocat engagé afin que justice soit faite face à ce que nous appellerons une bavure, la deuxième de la saison après celle subie par Casti dont les conséquences sont toutefois plus graves que cette dernière, mais qui témoigne encore une fois de la répression aveugle dont nous, ultras, sommes victimes.
Désireux de continuer à grandir, nous nous projetions vers la saison prochaine avec encore plus d'envie et d'ambitions. Malheureusement, nous avons appris que le responsable de la sécurité du club, Monsieur DAUDOU, avait donné l'interdiction de nous vendre des abonnements en Corbières pour la saison à venir, pour des motifs plus que flous, nous proposant pour seule alternative la tribune Etang de Thau, déjà occupée par la Butte Paillade 91 et l'Armata Ultras. De là à voir une relation de cause à effet entre cette décision aussi bien arbitraire qu'illégale et l'affaire Narpé, il n'y a qu'un pas.
Conscients de l'injustice que nous sommes en train de subir, nous comptons faire valoir nos droits et tout faire pour garder cette tribune qui nous semble idéale et vitale pour l'avenir du groupe. Les nombreuses tentatives de contact avec le club, que nous suivons partout en France et que nous contribuons à faire vivre, sont toutes restées vaines. Ainsi, nous avons décidé de mener des actions pour nous battre jusqu'à obtenir ce que nous souhaitons. Quitte à risquer l'extinction du groupe, nous le ferons avec nos idées et non celles de ceux qui pensent nous diriger.
Nous subissons la répression, nous vaincrons par la passion !
CMG 11
UNE FÊTE ENTACHÉE PAR UNE SÉCURITÉ DE CASSEURS !
A l’attention de la Direction du Red Star FC et de la Ville de Saint Ouen
Il n'y a pas de mot pour décrire la joie ressentie par le peuple Vert et Blanc. Au terme d'une saison particulièrement difficile, le Red Star arrache le maintien in extremis. Les fans de l'Etoile n'ont jamais lâché, et ont su exprimer leur ferveur dans tous les stades où notre équipe a joué.
A la fin du match, le lien particulièrement fort qui existe entre un public de passionnés et son équipe s'est encore exprimé de la plus belle des manières, en témoignent les larmes de joies visibles sur les visages des joueurs et des supporters.
Cette fête a pour autant été gâchée par la sécurité. Durant tout le match, nous avons observé des allers et venues de l'équipe de sécurité témoignant d'une certaine nervosité. Au coup de sifflet final, une ligne de chasuble rouge faisait face au Kop pour interdire tout envahissement de terrain.
Comme à chaque victoire, nous avons l'habitude d'investir les grilles pour être au plus près de notre équipe. Enhardis par des consignes probablement mal assimilées, certains agents ont alors perdu leur maitrise de soi en exhibant une matraque télescopique et en assenant plusieurs coups sur les fans présents à proximité de la grille.
Pendant que la tribune exultait, ces agents n'ont eu de cesse de désigner des fans du doigt dans le but sans équivoque de les menacer dans leur intégrité physique à la sortie du stade. En sortant de la tribune, ces agents emmenés par leur responsable Jeremy ont continué leurs provocations et intimidations. La sécurité s'est alors irrémédiablement transformée en agent de désordre et d'insécurité. Ayant perdu le peu de professionnalisme qu'il leur restait, ces casseurs n'ont pas hésité à frapper des supporters avec leurs matraques, à gazer plusieurs centaines de fans dont de nombreux
enfants et à provoquer des mouvements de foule qu'ils n'étaient plus en mesure de contrôler. Grace
au sang froid des fans du Red Star, le drame a pu être évité, aucun lynchage de supporters n'a eu
lieu. Doit, néanmoins, être signalé le gazage, en plein visage, de deux membres du Bureau du Collectif Red Star Bauer qui, avec d’autres, tentaient en vain d’instaurer un dialogue.
Le calme est revenu dès la dispersion des agents d'insécurité, suite à l’intervention des forces de police leur intimant l’ordre de battre en retraite à l’intérieur du stade. Dans leur retraite, un des énergumènes de la sécurité n’a,toutefois, pas hésité à casser délibérément l’un des panneaux d’affichage situés devant le local du Collectif : le message est clair !
Après une première intervention de ce type, déjà désastreuse, la saison dernière, lors du match contre Colmar, l’entreprise de sécurité s’était engagée, auprès du Club et de certains membres de la tribune, à faire désormais preuve de tact, de respect et de déontologie vis-à-vis des supporters. De nombreux supporters adverses ont, cette saison, également signalé l’agressivité des stadiers à leur rencontre, nuisant à l’image du Red Star et à un département déjà suffisamment stigmatisé.
Pour ne plus jamais revivre ça à Bauer, un stade où les valeurs d'entraide et de solidarité ne sont pas juste des slogans marketing, nous exigeons l'arrêt de la collaboration du Red Star avec cette sécurité qui a montré son vrai visage : incompétence, violence et irresponsabilité !
Collectif Red Star Bauer
Red Star Fans
ainsi que de nombreux supporters indépendants
[DIVERS] - RENNES - Supporters du Stade Rennais
dimanche, 30 décembre 2012 11:32 Publié dans Livres en françaisTITRE : Supporters du Stade rennais, 100 ans de passion Route de Lorient
SUJET : Etude sur les supporters du Stade rennais
CLUB : Stade rennais
EDITEUR : Les éditions du coin de la rue
AUTEUR : Benjamin Keltz
ANNEE : octobre 2012
PAGES : 192
DESCRIPTION : Le 13 octobre 1912, Rennes inaugurait son Parc des sports. Cent ans plus tard, les supporters du Stade rennais se massent toujours Route de Lorient pour soutenir leur équipe. Pour la première fois dans l’histoire du club, une équipe de journalistes et de photographes s’est intéressée à l’autre spectacle de l’enceinte. Celui des tribunes. Ultras ou chefs d’entreprise, jeunes chômeurs ou vieux élus, mères de famille ou vendeurs de galettes-saucisses, joueurs pros ou anciennes gloires du club… Ils racontent pourquoi et comment ils vibrent au rythme du Stade rennais. Plus qu’un recueil de portraits et de témoignages, cette enquête journalistique, photographique et historique, décrypte l’indéfectible lien qu’entretiennent les aficionados et leur équipe depuis un siècle. Pour le meilleur et parfois, pour le pire.
AVIS : Le livre parle globalement du public du stade de la route de Lorient depuis sa création. On y décrit les différentes étapes qui ont amené le public à s'y rendre fidèlement. Sont bien décrits dans le livre, l'attachement des rennais à leur club et à leur stade notamment , les à-côtés des tribunes aussi. Le livre débute par le récit d'un soir de match vécu par différents acteurs (membre du RCK, habitué des loges, public familial) puis les auteurs s'attèlent à raconter le lien fort qui est né entre la club et son public notamment lors des épopées de coupe de France dans les années 60/70. L'aspect identité bretonne est aussi largement abordée.
Un chapitre entier est consacré aux ultras ("la guerre des tribunes") avec une grosse partie sur le RCK (dont un portrait de l'un des fondateurs), deux pages sur les UK et Allez Rennes et une dernière partie sur la répression ("on les appelle "hooligans"").