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Los du match contre Bordeaux, les Magic Fans ont donc décidé de faire grêve afin de montrer leur solidarité avec les GA92.  En effet, le parcage provisoire de la tribune Sud a été fermé par le club suite à quelques incidents lors du derby à Lyon. Unilatéralement donc, on prive l´ensemble des supporters du kop sud de match, pour un incident qui a été perpétré par un groupe limité de personnes, probablement indentifiées depuis. Voici un exemple typique de la "justice du football" français : mettre tout le monde dans le même panier, interdire toute une tribune, alors que poursuivre les personnes inculpées dans l´incident suffirait amplement.

Mais le plus odieux dans cette histoire est peut-être la réaction des médias et des dirigeants face à la grêve décrétée par le Kop Nord, qui rappelons-le est un acte de solidarité, pas un acte de hooliganisme : "ce ne sont pas des supporters" s´écrie le premier, "ils ne sont pas là alors que nous avons besoins d´eux, notre match nul ce soir est en partie leur faute" s´écrie le second. Il est inutitle de donner des noms mais l´idée est là : le Kop Nord devait supporter son équipe et fermer sa gueule. OBEY - supporte ton équipe et tais-toi, même si tes collègues supporters sont interdits de stade et que tu n´es pas d´accord. Sinon tu es un c.....d.

Que peut inspirer chez les supporters stéphanois ce genre de réaction :

1. Tout le bienfondé de leur solidarité.

2. Toute la considération que leur donne leur club et les médias

3. Le poids et la ferveur qu´il dégagent dans leur tribune en temps normal.

Car, aussi triste cela soit-elle, cette grêve du Kop Nord n´était pas celle d´une tribune vide, les occupants étaient tout à fait libres de chanter s´ils le voulaient... Ce ne fût pas le cas. Il y eut des chants, mais peu, ou pas assez, par rapport à la "dose" habituelle fournie à l´équipe les jours de match.

La technique de la tribune vide, c´est au contraire, l´ASSE - sous la pression de la toute puissante LFP - qui l´impose aux supporters. Pourtant, dans ce cas personne n´y voit rien à redire dans les médias. Ironique non ? Donc OUI, on se croirait ces jours-ci dans la fameux film THEY LIVE en 1988, un film hollywoodien dont on vous recommende vivement le visionnage si vous ne s´est pas déjà fait (cela pourrait donner quelques idées à certains pour quelques 2 mats). N´oubliez pas vos lunettes ! Et on ne parle pas des 3D hein !

Il est d´autant plus dingue de tirer à boulets rouges sur les groupes de suporters, puisque les Green Angels ont appelé au peuple vert de supporter leur équipe jusqu´au bout (voir communiqué ici).

Nouveau trembement de terre sur la planète ultra´ : Les Green Angels annoncent leur mise en sommeil !


 

En février 1992, 5 amis décident de fonder une association pour supporter l’ASSE. Depuis 21 ans, les Green Angels n’ont cessé de prouver leur fidélité aux Verts à travers les innombrables kilomètres parcourus, les centaines d’animations, les chants…
Après de nombreuses années à ne rien lâcher dans les bas-fonds de la D2, l’ASSE retrouve enfin une place digne de son standing. Pourtant, alors que nous devrions vivre cette saison avec bonheur, de notre côté il s’agit d’une des pires saisons du groupe.
Délocalisation du Kop Sud, interdiction de vente de billets dans notre bloc, dénonciation calomnieuse d’un stadier causant la condamnation d’un de nos membres à Bastia, lynchage de la part de la police à Reims, interdictions administratives, convocations devant la préfecture pour se justifier d’actes isolés n’étant pas du ressort de l’association…
Nous avons jusqu’ici surmonté ces épisodes ; mais en 15 jours, tout s’est accéléré, le stade de France, qui était l’évènement attendu par tout le peuple vert, s’est transformé en une corvée. Les autorités ont tout organisé pour nous mettre des bâtons dans les roues. Résultat : pour la première et dernière fois, nous avons du nous résigner à ne pas poser notre bâche.
S’en suit le derby et un acte isolé, pour que l’ASSE ce club, notre club interdise à 1000 de ses fidèles d’entrer dans leur stade. Nous avons pourtant essayé depuis un certain temps d’avoir les meilleurs rapports possibles pour trouver un juste équilibre. Mais nos dirigeants ont préféré être à la merci de la LFP !
Voyant qu’aujourd’hui notre mentalité, que nous souhaitons garder plus que tout, ne s’adapte plus aux hautes instances et à notre club, nous nous trouvons dans une impasse.
Etant donné que le club ne souhaite pas nous apporter son soutien et que le spectre des matchs à huis clos plane toujours au-dessus du peuple vert, la répression s’accentuant encore davantage, nous prenons la lourde décision de nous mettre en sommeil pour une durée indéterminée.
Nous n’assurerons plus aucune ambiance et n’organiserons plus aucun déplacement jusqu’à nouvel ordre. Néanmoins, nous appelons tous nos sympathisants à continuer de soutenir notre équipe jusqu’au sommet !
LA PASSION FAIT DE NOUS UN PEUPLE SANS RAISON
GREEN ANGELS 1992



On en parle sur le forum :

http://mouvement-ultra.superforum.fr/t3364-les-green-angels-se-mettent-en-sommeil

http://www.sofoot.com/top-5-des-amities-entre-groupes-ultras-169190.html


 

Magic Fans Saint-Étienne / Ultramarines Bordeaux

Le jumelage le plus célèbre de France lie les Magic Fans du Kop Nord stéphanois et les Ultramarines du virage sud bordelais. Rien ne prédestinait pourtant Bordeaux la bourgeoise à s’allier à Saint-Etienne l’ouvrière. Mais plusieurs tournois de football inter-supporters rapprochent les ultras des deux camps au tournant des années 1980. En 1992, lors du tournoi organisé à Bordeaux, les contacts s’intensifient entre les noyaux des deux groupes. « Nous avions la même vision des choses quant à la façon de supporter nos couleurs, quant au mouvement ultra. De plus, l’histoire des deux clubs se rapproche entre l’ASSE dominatrice des années 70 et le règne de Bordeaux sur le football français des années 80 », raconte un responsable stéphanois sur le site des Ultramarines. Fêtes dans leurs locaux respectifs, participation commune à des matchs de championnat comme de Coupe d’Europe, les deux groupes se rendent régulièrement visite. Les oppositions entre les deux équipes sont l’occasion d’honorer leur entente, comme en 2005 avec une banderole explicite déployée par le Kop Nord : « Ultras, Magic : une fraternité unique pour une amitié historique ». Toujours sur leur site Internet, un responsable des Ultramarines précise : « C’est la seule amitié qui perdure à un tel niveau. En dehors des différents jumelages qui existent ou ont existé, nous sommes les seuls à entretenir des liens forts aussi bien dans l’intensité que dans la durée ». Une amitié qui a su résister aux tensions entre les Magic Fans et l’Antisocial, un groupe bordelais radical de la première moitié des années 1990, et aux moqueries des groupes ennemis.

crédits photo: furania-photos.fr

Brigade Sud Nice / Dogues Virage Est Lille

1 160 kilomètres séparent Lille de Nice. C’est peut-être cette distance, et le fait de rayonner sur deux régions différentes, qui a rapproché les supporters du Nord de la France de ceux du Sud Est. « C’est une amitié qui remonte à la fin des années 90. Les anciens de chez nous sont descendus à Nice et ont croisé un groupe de Niçois de la Brigade Sud. Là c’était soit on se fout sur la gueule et une rivalité naît, soit on boit un coup. Finalement, ils ont bu un coup et c’est parti de là ! », raconte aujourd’hui Donat l’un des responsables des Dogues Virage Est (DVE). Chacun des groupes revendique, face à des Lensois ou des Marseillais plus populaires, la fierté de sa région. Lors du dernier Lille-Nice, les DVE ont déployé une banderole « Nice : fierté du sud », pendant que les supporters du Gym affichaient dans le parcage visiteur « Lille : fierté du nord ». La dissolution par les pouvoirs publics de la Brigade Sud Nice en 2010 n’a en rien altéré l’amitié des Ch’tis et des Nissarts. Cet été, lors de Nice-Lille, alors que la tribune populaire sud était fermée pour cause de huis clos partiel, les DVE ont volontiers laissé leur parcage à l’ex-BSN pour s’installer dans une plus petite tribune.

Supporters niçois lors d'une demie de coupe de France contre Lille (avril 2011)

Le Commando Ultra de Marseille et ses amis européens

Le plus ancien groupe ultra français, fondé en 1984, est aussi celui qui entretient les contacts les plus nombreux… en Europe. Dans les années 80, les jeunes supporters marseillais se rendent à Gênes pour admirer la Sampdoria et les ultras de la gradinata sud du stade Marassi. Au milieu des années 90, des contacts sont pris entre le Commando Ultra et les Ultras Tito Cucchiaroni (alors que, dans le même temps, les Winners marseillais ont quelques relations amicales avec les ultras du Genoa, l’autre club de Gênes…). Peu après, le Commando et les Ultras Tito officialisent leur jumelage, auquel les Rude Boys de la Sampdoria sont aussi associés. Regardant vers le sud et les origines de la ville de Marseille, le Commando Ultra s’est également rapproché de l’Original 21, groupe de supporters de l’AEK Athènes. L’amitié est si forte entre Phocéens et Athéniens qu’un 14 février 2007, alors que l’AEK recevait le PSG lors de la défunte Coupe UEFA, les supporters de l’Original 21 avaient déployé une banderole de plusieurs dizaines de mètres, en français dans le texte : « 14 février le jour de l’amour… Paris ce soir on t’encule ». A côté de ces jumelages officiels impliquant l’ensemble du groupe, le Commando entretient aussi des contacts avec d’autres groupes européens atypiques comme les ultras allemands de Sankt Pauli et ceux de l’ex-Brigade autonome de Livourne (BAL), connus pour leur engagement antiraciste et antifasciste. Ce qui n’empêche pas les ultras marseillais d’avoir également quelques amitiés du côté des Polonais d’Arka Gdynia, beaucoup plus à droite.

L’Est regarde vers l’Allemagne

Strasbourg – MetzNancy. Un trio de clubs dont les supporters ne s’aiment pas particulièrement, voire pas du tout. Il faut dire que la suprématie du Nord-Est est en jeu. Et elle suscite l’animosité. Alors quand ils ont décidé de nouer des contacts, les groupes de supporters de ces trois clubs ont regardé de l’autre côté de la frontière, vers les clubs allemands les plus proches.
Depuis la fin des années 80, les ultras strasbourgeois lorgnent du côté de Karlsruhe, distante de 80 km de la capitale de l’Alsace, où ils vont voir régulièrement des matchs. En 1993, un groupe est même créé, les Blue Pirates, comprenant des membres allemands et français, avec pour objectif de soutenir les deux clubs. Au cours de l’été 2000, les Phönix Sons de Karlsruhe et les Ultra Boys 90 de Strasbourg officialisent leur jumelage.
La Horda Frenetik de Metz n’a pas fait beaucoup plus de chemin pour trouver ses amis puisque Kaiserslautern est à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec la Moselle. Malgré les problèmes linguistiques, une amitié naît au tournant des années 2000 entre la Génération Luzifer de Kaiserslautern et la Horda Frenetik de Metz. Et ça tombe bien, Kaiserslautern et Karlsruhe ne se portent pas dans leurs cœurs non plus.
Enfin, une troisième ville s’inscrit dans cet axe d’amitié franco-allemand, Sarrebruck. Après avoir entamé un tour des clubs de l’Est de la France, les ultras locaux ont finalement jeté leur dévolu sur les ultras nancéiens, dont le groupe principal est aujourd’hui le Saturday FC. Sur une carte, Sarrebruck, Kaiserslautern et Karlsruhe en Allemagne forment à peu près le même triangle que Nancy, Metz et Strasbourg en France. Un modèle d’amitié franco-allemande.

Tigris Mystic Paris / Irréductibles Toulon

Dans la capitale, on n’a jamais été vraiment fan des amitiés avec d’autres clubs. « Pendant de longues années, toute forme de jumelage avec d’autres groupes de supporters était interdite par Boulogne », explique un ex-ultra du Parc des Princes. Le premier (et le seul) jumelage officiel reste celui noué entre les Tigris Mystic (qui se sont auto-dissous en 2006) et les Irréductibles Toulon, courageux supporters d’un Sporting enferré dans les affres des divisions inférieures. Un ancien Tigris se souvient : « Au début, les contacts, c’était juste de la correspondance entre ultras. La première vraie rencontre a eu lieu lors d’un tournoi organisé par les Karsud (un groupe du virage Auteuil). Si l’amitié au sens large du terme concernait pratiquement tout le Virage Auteuil à l'époque, les Toulonnais se sont rapprochés de nous au fur et à mesure, notamment sous l’impulsion de leur ‘Jeune Garde’ » Le jumelage est officialisé en 2001. Et dès la saison suivante, « les Irréductibles bâchent à nos côtés pour la première fois à Monaco. Vis-à-vis de Boulogne, c’était compliqué ». En 2005, lors d’un match à domicile contre Toulouse, la bâche des Irréductibles est posée sur celle des pensionnaires d’Auteuil Rouge. A la mi-temps, les hooligans parisiens de Boulogne demandent aux Tigris de retirer la bâche des Toulonnais. Fatigués par les ordres imposés par le « grand frère », les Tigris refusent. Une chose impensable à l’époque. « Ce n’est pas le fait de poser la bâche qui avait posé problème, ajoute l’ancien Tigris. Mais plutôt le fait de refuser de l'enlever quand les ‘indéps’, qui avaient fait le tour du stade grâce à la sécu du PSG, nous avaient demandé de le faire ». Six semaines plus tard une grosse bagarre opposait Tigris et Boulogne au Mans, première étape de la guerre entre les deux camps qui a rythmé la saison 2005-2006. Finalement, malgré l’auto-dissolution des Tigris en 2006, « certains d’entre nous ont continué d’aller voir des matches à Toulon avec les Irréductibles, au moins une dizaine dans l’année. » Les dix ans de l’amitié entre les deux groupes ont même été célébrés en 2011 lors d’un match opposant Toulon à l’Entente Sportive du Cannet-Rocheville…

Bonus : le détonnant cocktail toulousain

Toulouse présente un panorama d’amitiés pour le moins particulier. Les hooligans toulousains (Viola Front / Gitania Tolosa / Camside) entretiennent de très bons contacts avec leurs homologues de la capitale, orientés à l'extrême droite. Ils étaient d’ailleurs ensemble en février, lors de la dernière visite des Parisiens dans la ville rose. Du côté des ultras, les gars de la BFS (Boire - Fumer – Supporter, grands vainqueurs de notre Top 10 des noms de groupes de supporters, héritiers des Ultras Occitans, sont jumelés depuis avril 1993 avec les Messins de la Horda Frénétik, groupe qui n’hésite pas à revendiquer son antiracisme… Du côté des Indians Tolosa, le principal groupe ultra du Stadium, on est pote avec les ultras suisses de Sion. Des fachos, des gauchos et des Suisses, un cocktail détonnant.


Par Anthony Cerveaux, Antoine Aubry et Quentin Blandin

[Dynamo Dresden] Tifo des 60 ans du club.

jeudi, 02 mai 2013 17:46 Publié dans Allemagne


60 ans du Dynamo Dresden

LE MONOPOLE DU PSG

Contrairement à la plupart des grandes villes européennes, Paris ne possède qu´un seul grand club parmi l´élite du football français : le Paris Saint-Germain. Il existe bien des clubs tels que le Paris FC, le Racing Club de France, Créteil, ou bien encore le Red Star, mais le mouvement supporter y reste embrillonaire.

L'Histoire du Paris Saint-Germain Football Club est intimement liée a celle du Parc des Princes. C'est dans cette enceinte que le club a écrit ses premieres pages d'histoire dans les annees 70, et c'est toujours le cas jusqu'à aujourd'hui. L'organisation de l'Euro 2016 pourrait cependant remettre en question cette affirmation.


LE KOP DE BOULOGNE - TRIBUNE HISTORIQUE

La première tribune à accueillir des supporters fervants et partisans du club est la fameuse Tribune K, un quart de virage adossé à la non moins reconnue Tribune Boulogne. A partir du 18 septembre 1976 en effet, le PSG tente de se trouver un public avec une carte "Jeune Supporter" à un tarif remarcablement bas : le Kop K est né.

Le Kop K migrera ensuite en tribune Boulogne, et créera le Kop of Boulogne (KOB) le 2 Août 1978, en hommage au Spion Kop des fans de Liverpool. Les fans parisiens se rappeleront au bon souvenir de la communion avec ceux-ci lors de leur venue en 1996-97, en demi-finale de la Coupe des Coupes.

Le KOB est une tribune qui mélangea 3 influences principales de supportéisme, la France, l´Angleterre et l´Italie. La chorégraphie effectée par le Kop en 2003-04 face à Marseille en est une belle illustration (voire la photo ci-contre "Trois styles qui font notre force").

Le modèle français fait référence à une tribune historiquement penchée vers des valeurs plutôt de droite, telles que le nationalisme, l´amour de la patrie et la fierté d´être français. Le modèle anglais y a importé ses hooligans et ses casuals, surtout pendant les années 80-90. Pas mal de violence aux alentours du Parc contre les supporters adverses et en déplacement, mais également ces fameuses descentes d´escaliers du haut vers le bas de Boulogne Rouge au début des années 90. Enfin, les nombreux groupes ultras qu´ont porté la tribune - notamment les Boulogne Boys - lui ont apporté son tifo soutenu dans le mythique bloc Boulogne Bleu B3. Le bloc B2, très actif durant les années 90, restera plus en retrait pendant les années 2000 (Gavroches Paris, Rangers Paris), la faute sûrement à un renouvellement générationnel moins fort que chez les Boys. Le bloc B1, bien qu´occupé par des miriades de groupes successifs, sera la plupart du temps clairsemé voire vide.

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Le Kop lors du match contre Marseille en 2003-04


LE VIRAGE AUTEUIL - LA NOUVELLE VAGUE ULTRA

 Toujours au début des années 90 - en 1991 précisemment - se crée le Virage Auteuil en tribune bleue avec l´arrivée des Supras. Les Lutèce Falco arriveront de la tribune K quelques mois plus tard. C´est une nouveauté au Parc, la tribune Boulogne étant jusqu´alors seule et contre tous dans le Parc à supporter le Paris SG !! C´est sûrement pour cela que la devise du KOB sera "Beaucoup d´ennemis mais beaucoup d´honneur", en référence aux nombreux combats que la tribune devra mener dans son propre stade pour se faire respecter.

Auteuil Rouge commence à s´animer à partir de 1993 avec l´arrivée des Dragons et des Tigris Mystic. Les Dragons rentreront par la suite chez les Tigris pour ne former qu´un groupe unique en Auteuil rouge. Beaucoup considereront les TM93 comme l´origine de l´essort du Virage Auteuil et du mouvement ultra´ sur Paris de 1998 à 2006 notamment.

Le Virage Auteuil, contrairement au Kop de Boulogne est essentiellement influencé par la culture ultra´ et son tifo. Mis à part les Karsud situés au centre de la tribune bleue entre les Lutèce et les Supras, tous les groupes sont concernés, mêmes les plus officieux tels que les Kriek Paris ou bien encore les Section Amok. Cependant, alors que le Kop de Boulogne peut se targuer d´une identité unique dite du "Kop", l´unité du Virage Auteuil ne sera jamais vraiment effective, la faute sûrement à des problèmes d´égos des groupes composant la tribune.

A partir de 2002, la tribune G jouxtant la tribune Auteuil, jusqu´ici réservée aux envois d´invitations pour les banlieues, est enfin ouverte aux abonnements. Le Virage Auteuil est en effet depuis pres de 4 ans 100% abonné, et beaucoup de personnes sont sur liste d´attente. C´est donc l´occasion pour de nombreux fans parisiens de se rendre dans la partie du stade qu´ils affectionnent le plus, pour un prix encore raisonnable. La campagne d´abonnement est un succès et dans la foulée apparaissent les Authentiks. Le club, dans un premier temps recalcitrant d´avoir un groupe ultra´dans cette tribune se résout à autoriser son bachage au bout de quelques mois. L´amitié avec le Virage Auteuil - notamment les Supras - est totale, le groupe se revendiquant comme un prologongement de la tribune, et une sorte de "centre de formation" d´ultras pour le virage. La belle histoire continuera jusqu´à coloniser toute la tribune G bleue, et former le groupe le plus dynamique du Parc à sa dissolution par le gouvernement en 2010, suite à l´affaire Yann Laurence.

Il est à noter que ce n´est pas le seul groupe à apparaitre en tribune G pendant ces années, puisqu´en G rouge, les Puissance Paris feront de même avec un résultat moins éclatant mais plus que satisfaisant.

Enfin, la tribune K voit apparaitre en 2006 la Brigade Paris en tribune bleue. A l´image des Puissance Paris, ceux-ci rencontrent un succès tout à fait satisfaisant, tout en se rapprochant de la tribune Boulogne.


AMITIES ET ENNEMIS

Il n´est un secret pour personnes que le rival parisien est marseillais. Au dela de ce club, les rivalités étaient affirmées avec Bordeaux (Boulogne Boys - Ultramarines), Nice (Tigris+KOB - Brigade Sud), Lyon, Saint-Etienne (KOB - Magic Fans), Montpellier, Metz (Karsud+KOB - Génération Grenat) et Nantes (Lutèce Falco - Brigade Loire).

Pour ce qui est des amitiés en France, on peut noter les toulousains (KOB - Viola Front) et les toulonnais (Tigris - Irréductibles Toulon). A l´étranger, quelques contacts avancés du KOB avec les ultras de l´Hellas Verona, des Supras Auteuil avec la Wilde Horde de Cologne et de la tifoseria parisienne avec les fans du Celtic Glasgow de manière générale.


THIS IS THE END...

C´est par ces mots que les Lutèce Falco annonceront la fin du mouvement ultra´à Paris en 2010. En effet, au fur et à mesure que le Virage Auteuil et sa tribune G prenait de l´ampleur, les tensions avec le Kop Of Boulogne allaient grandissant. Les premiers incidents commencent à Auxerre en fin de saison 2002-2003, puis au Stade de France en finale de la Coupe de France quelques semaines plus tard. Le grand frère Boulogne reproche à Auteuil son insolence tels que par exemple les messages des Tigris "L´avenir est à nous" ou bien "Une seule tête de mort Mystic", et Auteuil le racisme de Boulogne. De 2003 à 2010, de nombreuses bagarres éclatent entre une partie des supporters des 2 tribunes, alternant les periodes de "paix" et de tensions.

Petit à petit, le mouvement ultra´parisien recule et s´enlise dans une guerre d´autodestruction sans fin, s´attirant dans le même temps les foudres du gouvernement. Les Tigris s´auto dissouent en juillet 2006, après une rixe contre Boulogne dans une station service. Les Supras et les Authentiks seront dissous en 2010, suite à la mort de Yann Laurence.

 Les Boulogne Boys seront eux dissous suite à leur banderole humouristique sur les chtis au Stade de France : "Pédophiles , chomeurs , consanguins , bienvenue chez les ch'tis"

Le mouvement ultra parisien est pour le moment en Stand By en raison des consequences du plan Leproux et de la répression disproportionnée des autorités depuis 2010. La Charte 12 instaurée par le Paris Saint-Germain au Parc des Princes empêche tout regroupement de supporters en tribune superieur à 50 personnes. Un veritable réglement interieur totalitaire est instauré, niant les droits fondamentaux des supporters.

Pour ne rien arranger, le club impose à ses "supporters" l'aléatoire des abonnements entre les tribunes Boulogne et Auteuil, ce qui pose de graves problèmes de regroupements pour des personnes habituées à un certain "territoire".

[La Grinta] Interview de Sylvain de la BP

samedi, 27 avril 2013 17:24 Publié dans Revue de Presse
Posté par le 21 avril 2013 à 19:16

bp

Il a lancé un appel sur les ondes de nos amis de RTS Radio pour que les médias donnent la parole aux ultras. Lui c’est Sylvain, le leader de la Butte Paillade. C’est l’un des organisateurs de la grande manifestation qui avait eu lieu à Montpellier en octobre dernier. L’occasion de parler du mouvement, bien sûr, mais pas que.  

 

Tu disais récemment chez nos amis de Liberté pour les Auditeurs que ta belle-famille ne te parlait plus parce que tu es un ultra…

Sylvain : Le problème, c’est que c’est des gens qui lisent les journaux. Et malheureusement, ils ne donnent pas une bonne image des ultras. Au contraire. On est constamment stigmatisé, montré du doigt et l’amalgame est toujours fait entre hooligan et ultra. En plus, j’ai eu des ennuis par le passé avec la justice comme bon nombre de personnes dans le stade. À partir de moment-là, tu es un bandit ! C’est leur vision. Moi, ma famille m’a toujours soutenu. Elle sait ce que nous faisons dans le mouvement. Quand on ne s’intéresse pas à quelque chose, c’est très facile de juger négativement.

Tu demandes souvent qu’on donne la parole aux ultras. Pourtant beaucoup de représentants de groupes refusent de s’exprimer. Tu ne crois pas que le tort est partagé ?

Oui, c’est sûr mais ça je le dis souvent. Il ne faut pas avoir peur des médias, il faut parler avec eux. Surtout qu’on se plaint après quand ils font de la mauvaise pub ! Quand il y en a qui viennent nous interroger, on n’y va pas. Je sais très bien que La Grinta, Liberté pour les Auditeurs etc. Vous êtes des médias un peu plus « underground » qui s’intéressent un peu plus à la chose. Le problème des gros médias, c’est qu’on va faire une interview et ils vont complètement changer nos dires ou alors prendre juste des morceaux de phrase qui vont faire un scandale. C’est dommage, ce n’est pas pour arranger les choses même si c’est vrai que les leaders de groupes devraient se donner un peu plus aux interviews.

Il y a des groupes qui ont un capo (leader) jeune, à peine la vingtaine alors qu’à l’étranger c’est quasiment impossible. Est que ce n’est pas un des problèmes aussi du mouvement ultra français ?

Le mouvement ultra français comparé à l’Italie, par exemple, il est vachement plus jeune. Donc, c’est sûr qu’il y a pas mal de groupes où les leaders sont jeunes. J’en ai vu à la manifestation, la plupart ils avaient le même âge. On a tous la trentaine à peu près.  Moi, j’étais déjà leader dans ma tribune à 22 ans. Comme je suis maintenant, je l’étais déjà à 22 ans. Après, ça ne s’improvise pas non plus d’être leader ou capo d’un groupe, ça tu l’as dans le sang.  Que tu aies 22 ans ou 30 ans si t’as cette aura autour de toi, ça fonctionne. Même s’il y a leader et leader. Il y a celui qui mène une tribune qui rentre chez lui, laisse le mégaphone au local sans voir personne de la semaine et ne s’intéresse pas au mouvement. Et il y a être ultra, faire partie d’un groupe et le vivre au travers d’internet aussi. Pour moi, ça se vit au quotidien. Essayer de s’instruire dans les journaux, regarder un peu  ce qui se passe, lire beaucoup d’articles et faire le tri. Ne pas se contenter de ce qui se fait sur internet. Parce que le problème de la nouvelle génération, c’est que c’est surtout des ultras du web ! Ce que je fais, c’est avec le cœur. Ce n’est pas du paraître ou une mode. J’ai eu plusieurs copines. Chaque fois que j’en ai eu une qui ne s’intéressait pas à la chose, elle dégageait ! Et ça passera avant mon mariage, ça passera avant tout ! Certes, ça prend énormément de temps, ça te bouffe la « vie normale » mais à l’arrivée, ma vie c’est le stade. C’est un peu dur à comprendre pour certaines personnes, ça peut faire même sectaire. Plus qu’une passion, notre de style de vie.

Comment vois-tu l’arrivée de l’Euro 2016 en France ? Est-ce que ça va être un moyen d’imposer le modèle anglais ou est-ce que ça peut être un nouvel élan comme en Allemagne ?

Je vais te dire, je ne suis pas devin ! Ça, on le saura après 2016.  Je ne vais pas te dire : « oui, ça va être la merde pour nous » pour reprendre ce que tout le monde dit.  Ce que je vois de plus en plus par rapport à L’Euro 2016, bon nous on est pas touché, mais tout le foot business fait qu’on est obligé d’avoir des stades plus modernes qu’avant. Ce qui veut dire plus de répression avec des caméras, beaucoup plus de sécurité. Oui, avec les nouveaux stades qu’ils sont en train de construire, ça va être moins rigolo pour nous. Ce que la BSN fait aujourd’hui à Nice, je ne pense pas qu’ils puissent continuer à fond dans leur nouveau stade.  Ils vont peut-être être obligés de rentrer dans le rang et de se monter en association normale etc.  Et ça va être un peu partout pareil. Voilà comment je le vois. C’est sûr, je ne le vois pas d’un bon œil. Cette année, je n’ai pas eu la chance – j’étais IDS – d’aller à Schalke en Ligue des Champions, mais on m’a dit : « C’est un truc de fou ! Tu vas pisser aux chiottes du parcage, t’as des petits écrans avec des pubs !» Il y en a qui vont dire, « whaou c’est génial ! ». Mais il faut voir plus loin que le bout de son nez. Tu vas à banque de France ou dans un stade, maintenant c’est à peu près pareil ! C’est autant fliqué, autant de caméras, autant d’interdits etc.  Ils feront tout pour avoir le moins de problèmes. Mais ce n’est pas nous, ultras français, qui allons causer des problèmes. S’ils ne bloquent pas des personnes de certains pays…  nous on sera  plus spectateurs, que acteurs.

Est-ce que la manifestation que vous avez faite il y a quelques mois à Montpellier pour la liberté des ultras et la justice pour Casti n’était pas un coup d’épée dans l’eau ?

Je n’espère pas. C’est vrai que vu la tournure les choses… Il y a le sous-préfet qui nous avait promis de faire remonter la motion qu’on avait déposé. On n’a pas eu encore le retour donc je ne pense pas qu’on n’en ait. C’est là le problème. Les coups d’épée dans l’eau, ce n’est pas notre style. On va en mettre d’autres des coups d’épée, jusqu’à ce que ce soit dans la tête de quelqu’un ! Au moins, on aura gagné quelque chose (rire). Mais ouais, ce n’est pas en faisant une manifestation tous les 4 ans qu’on y arrivera, c’est en faisant régulièrement. Là, on s’est vu déjà au mois de janvier avec certains groupes. Ça s’est un peu essoufflé. Il faut qu’on reprenne tout ça. C’est jamais évident, du moins en France, en fin de saison de regrouper beaucoup de personnes. T’en as qui jouent le titre, l’Europe, pour ne pas descendre. Tout le monde est plus ou moins concentré sur son groupe et sur son club. Malheureusement, c’est comme ça. Normalement, celui qui joue le titre peut décrocher un match pour faire réagir, mais on n’a pas la mentalité pour ça. Je parle aussi pour nous, l’année dernière à Auxerre. S’il avait fallu boycotter, on aurait eu beaucoup de mal. Par exemple de faire une action de tribune vide, il y en a  que quelques uns qui vont le faire. Je prends notre exemple, nous franchement on l’aurait pas fait. Le problème aussi, c’est qu’il n’y a qu’un noyau de groupes en France qui ont cette mentalité là. T’as beaucoup de chants dans un stade, mais tu as à l’arrivée entre 50 et 100 personnes qui sont ultras à fond.

Et « l’affaire Casti », si on peut appeler ça comme ça… On en est où ?

Avant les fêtes cet hiver, ça a pas mal bougé. C’était la police de Montpellier qui enquêtait sur la police de Montpellier… Donc ça, on a fait remonter de suite avec des avocats. Les principaux témoins ont été entendus par la police des polices, c’est eux qui ont repris le relais. C’est déjà pas mal. Apparemment, les avocats de Casti lui auraient dit qu’il y aura une première instance cet été. Ça va être long, il y en a au moins pour un an de procédure… On est quand même confiant. Ecoute, on est des Pailladins, on lâche rien ! Il faut que ça éclate. Il y aurait même une policière présente en tenue ce jour-là qui va témoigner contre le flic de la BAC. Il y a une vidéo aussi. Lui dit que c’est de la légitime défense parce qu’il était soi-disant attaqué par des supporters. Il aurait tiré dans la panique et c’est Casti qui l’aurait pris dans l’œil alors que ce n’est pas du tout comme ça que ça s’est passé. Nous on a pas pu voir la vidéo, mais les avocats l’on vu et ceux qu’on a pris, c’est pas des pitres. Ils font partie des meilleurs bureaux d’avocats de la région. Je pense pas qu’ils nous auraient remontés le moral comme ça  pour rien.

« Quand on voyait des jeunes faire les cons à la Paillade , on les prenait avec nous pour peindre des drapeaux… »

Justement, vous prenez des initiatives à Montpellier notamment avec des démarches judiciaires. Est-ce que ce n’est pas à vous, Montpelliérains, de reformer une sorte de Conseil National des Ultras (CNU)?

La réunion qu’on a faite suite à la manifestation, c’était à l’initiative des Grenoblois et qu’on a suivi de suite. On ne peut pas s’imposer, de prétendre à un leadership parce qu’il ne faut pas qu’il y en ait. Il y a encore tellement de rivalités… Si c’est un Stéphanois qui va commander, t’en as plein qui ne vont pas suivre. Pareil pour un Marseillais, Niçois, Parisien ou Montpelliérain. Au bout d’un moment, il faut quand même prendre des initiatives. Faire des réunions, pourquoi pas. Nous, on est plus capable d’organiser des manifestations.  On est plus du genre à haranguer les foules, et amener les troupes. Pour les réunions, il faut des gens qui parlent bien, c’est pas notre cas (rire). Mais c’est très bien ce que les Grenoblois ont fait, il en faut des gens comme ça ! Par contre, aider la prochaine ville à faire une manifestation, ça pas de souci. On sait déjà faire.

Pour continuer sur la Butte Paillade 1991,  tu déplorais qu’on ne mette pas assez en avant vos actions sociales. Vous faites quoi, alors exactement ?

Bon, c’était il y a quelques temps déjà quand on avait encore notre local. Quand on voyait des jeunes faire les cons à la Paillade (quartier sensible de Montpellier), on les prenait avec nous pour peindre des drapeaux, taper le ballon avec nous, faire des soirées plutôt que de les laisser trainer dans la rue.  On va  peut-être récupérer un nouveau local. On va avoir besoin de pas mal de corps de métier pour pouvoir le rénover donc ça va faire travailler du monde. Et pareil pour toutes les petites mains dont on aura besoin. Donc, les jeunes qui n’ont pas de taf plutôt que de rien branler toute la journée, ils viendront travailler au local parce qu’on en a pour quelques mois. Par la suite, on pourra organiser des concerts, soirées, lotos etc. Cela fait quelques temps aussi qu’on a l’idée de peut-être soutenir une association. Moi, j’aimais bien l’association des petits orphelins en France. Les assos contre les maladies, la moitié d’entre nous sont des gitans, ils disent que sa porte la poisse ! Alors on ne va pas s’en occuper (rire).

Un dernier mot sur ton groupe, tu peux nous parler de l’association ACID ?

Déjà, ce n’est pas la Butte Paillade. C’est des gars qui font partie de la populaire de Montpellier.  Des anciens de l’Armata et de la BP qui sont des indépendants et qui ont voulu créer ça. ACID, c’est Association Contre les Interdictions de stade abusive. Chacun donne un minimum de 50 euros. Et chaque fois qu’il y aura une IAS, pas IDS hein, la personne sera protégée par l’association qui engage des avocats et s’occupe de la procédure administrative.  En gros, c’est un peu un syndicat des ultras sur Montpellier. Je sais que les Lyonnais ont fait pareil et ça serait bien que d’autres groupes suivent parce que c’est un des moyens pour montrer aux autorités qu’on se défend. Et qu’on dise plus comme à l’époque : «  IAS ? Bah voilà, c’est comme ça ».  Une IAS, c’est toujours contestable. Si les autorités voient ça, ils vont se poser des questions.  Depuis l’affaire Casti, les flics ont vu qu’on n’était plus des petits gamins sans défense et qu’on a décidé de lutter. Et depuis, ils sont toujours présents mais ils font moins de zèle. Surtout la BAC, on ne les voit plus.  Des mecs qui n’ont rien à faire là, la BAC c’est un truc d’intervention. Ce n’est pas le maintien de l’ordre comme ceux qui sont déguisés là… enfin, en uniformes.  Ce qu’il y a, c’est qu’il faut éviter de se cogner pour un rien aussi. Mais ça fait pas mal de temps que ça s’est calmé au niveau des incidents et de la violence. Maintenant, c’est plutôt des problèmes liés à des fumigènes, pétards, taux d’alcoolémie élevés, joints… Ce qui me fait un peu rire, c’est quand on voit la cellule anti-hooligan avec  Boutonnet à la tête qui cherche sa bonne place pour l’Euro 2016 : chef de la sécu française. Il aura réussi en donnant des chiffres qui n’ont ni queue ni tête.

Pour finir, un peu de sportif… C’est pas  trop la  joie à Montpellier depuis le titre… T’aurais aimé, toi, que Maradona ça se fasse ?

En tout cas, j’aurais préféré voir débarquer Maradona que Jean Fernandez ! J’espère que ce ne sera pas lui, que ce sera quelqu’un d’autre. Ce que j’aurais vraiment aimé, c’est de garder René Girard.  Et de voir partir Louis Nicollin pour laisser sa place à son fils !

Il y a une fracture entre vous et Nicollin ?

Ouais, mais si tu veux la fracture a toujours été là. Sauf quand on était vraiment un club familial. On n’a jamais eu de rapports avec lui.  Les seuls qu’on a, c’est à travers Midi Libre quand il nous insulte. On sait à qui on a faire, tout ce qu’il peut dire et vomir ne nous touche pas. C’est pour ça qu’on aimerait avoir Laurent Nicollin qui est plus en adéquation avec son temps que le père. La fin de saison catastrophique, c’est lié à ses sorties médiatiques qui sont plus que limites. Foutre le bordel avec Girard, les joueurs… J’aurais espéré au moins l’Europa League. Après, les joueurs qui ont le melon qui a explosé, ils n’ont plus rien à faire ici.  Mais ça c’est le football de maintenant. Le seul différent, c’est Laurent Pionnier.

[Liberté pour les Auditeurs] 17 avril 2013

vendredi, 26 avril 2013 19:35 Publié dans Archive 2012-13

 


 

Au programme de l'émission, en première partie un représentant du Collectif Isarien, groupe de supporter de l'AS Beauvais. Ces derniers sont en effet victimes de menaces d'interdiction du président de leur club.

Ensuite, un reporter du site web La Grinta qui propose de donner ces impressions sur son Groundhopping en Italie et en Argentine notamment.

Enfin, pour terminer, de nouvelles tristes nouvelles des péripéties vécues par les supporters parisiens au Camp Nou et à Troyes recemment, avec un représentant d'anciens abonnés à Auteuil toujours en lutte pour leurs libertés.

http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/04/09/psg-trois-ans-guerre-contre-supporters-dix-histoires-241315

 


 

PSG : trois ans de guerre contre ses supporters, en dix histoires

    Les supporters historiques du Paris Saint-Germain ne profitent pas du grand retour de leur club sur la scène européenne. Depuis 2010, le PSG leur mène la vie dure.


    Des supporters du PSG à Valence, en 1/8e de finale de la Ligue des Champions, 12 février 2013 (Jose Jordan/AFP)

    Ils seront 2300 à effectuer le déplacement officiel, mercredi soir, à Barcelone, remplissant seulement un peu plus de la moitié du parcage réservé aux visiteurs. Le PSG avait réservé la vente à ses abonnés. Plusieurs centaines d’autres supporters sont attendus au Nou Camp, en dehors de la tribune parisienne.

    Il y a dix-huit ans, pour le premier quart de finale en Ligue des Champions du club parisien, ils étaient 3500, pour un match aller. A l’époque, le PSG, relativement moins riche, avait affrété des avions pour aider les supporters à se déplacer.

    Ça, c’était quand le club entretenait ne menait pas la guerre à ses supporters. Depuis le « plan Leproux » [du nom de l’ancien président du club qui l’a mis en place à l’été 2010, ndlr], et même quelques années avant, il ne fait pas bon être supporter parisien si l’on ne se contente pas de s’asseoir gentiment et en famille au Parc des Princes, après avoir fait un tour à la boutique officielle.

    Ceux qui s’essaient depuis près de trois ans à contester la politique menée par le club ou qui tentent de suivre le PSG en déplacement, souvent par leurs propres moyens, se heurtent au couperet intransigeant des pouvoirs publics et de la direction du club de la capitale.

    Depuis trois ans, le Paris Saint-Germain, avec la complicité du ministère de l’Intérieur, prend des mesures retorses au mieux, liberticides au pire, à l’encontre de ses supporters.

    A travers dix exemples peu ou pas médiatisés, retour sur la façon dont le club parisien a fait taire la contestation.

    Août 2010 : 249 interdictions de stade pour une manifestation

    C’est le 7 août 2010, premier jour de la mise en place du plan Leproux, que les ultras parisiens ont compris que leur vie de supporter allait devenir un enfer. 

    En marge de PSG-Saint-Etienne, premier match de l’année, plusieurs centaines de supporters se réunissent pour manifester contre ce plan qui exclut les associations organisées du stade et ne permet plus de choisir sa tribune. La manifestation se déroule dans le calme et s’achève par un sit-in sur la chaussée, aux alentours du Parc des Princes.

    Peu avant le début du match, les manifestants sont encerclés par les forces de l’ordre puis placés en garde à vue. Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, réclame des « interdictions administratives de stade (IAS) en urgence », qui sont délivrées quelques jours plus tard. C’est un coup de filet facile dans le monde des ultras parisiens : 249 personnes se retrouvent interdites de stade pour trouble à l’ordre public, pour une durée de six mois avec obligation d’aller pointer au commissariat.

    Le collectif 07/08 – date de l’incident – s’est saisi d’une dizaine de cas, ceux des supporters qui voulaient et pouvaient financièrement s’engager dans la procédure. A chaque fois, l’IAS a été annulée et 1 000 euros en moyenne ont été versés au supporter. Selon le tribunal, le trouble à l’ordre public n’était pas fondé.

    Mais nombre de supporters contestataires ont été découragés par ce premier coup de force des pouvoirs publics.


    Banderole de supporters, dernier match avant le « plan Leproux », mai 2010 (PSGMag/Flickr)

    Février 2011 : places annulées sur la base d’adresses IP

    Lors de la saison 2010-2011, plusieurs centaines de supporters parisiens boycottent le Parc des Princes et les déplacements officiels organisés par le PSG afin de manifester leur opposition à la politique du club. Parfois, ils décident quand même de se regrouper en tribunes latérales au Parc ou à l’extérieur pour faire entendre leur mécontentement.

    Comme à Rennes, ce week-end de février 2011, où ils sont près de 250 à avoir acheté des billets dans la même tribune, jouxtant le secteur visiteur. Quelques jours avant le match, le ministère de l’Intérieur ordonne au Stade Rennais, via la préfecture d’Ille-et-Vilaine, d’annuler 249 billets achetés sur Internet dans la tribune proche du secteur visiteur pour « des personnes résidant à Paris et dans la grande région parisienne ». Et donc présumés un peu vite supporters du PSG.

    Le quotidien local, Ouest France, évoque une décision qui place le club breton aux frontières de la légalité. Les supporters lésés font en effet valoir les problèmes de rupture contractuelle et de refus de vente pour « des raisons discriminatoires tenant à l’origine ». Et puis, pour procéder à ces annulations, le Stade Rennais a dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la Loi informatique et libertés.

    Deux ans après les faits, les supporters ayant entamé une procédure pour rupture contractuelle abusive ont été déboutés par un tribunal de proximité. En revanche, une plainte est toujours en cours auprès de la CNIL, concernant la recherche d’adresses IP. La Commission n’a toujours pas rendu de décision.

    Décembre 2011 : interdits de stade pour « outrage public à la pudeur »

    La Coupe d’Europe a cette particularité d’exciter les supporters migrateurs, dont ceux du PSG. Le 2 décembre, Paris se déplace en Autriche pour affronter le Red Bull Salzbourg. Encore une fois, certains supporters privilégient les places en tribunes latérales pour être libres de leur mouvements.

    Quatre d’entre eux montrent ainsi leurs fesses en tribune, pendant plusieurs secondes. Ce qui dans un stade de rugby serait considéré comme une animation sympathique n’est pas vu de la sorte par les stadiers autrichiens :  ils sont expulsés du stade et condamnés à payer une amende aux autorités locales.

    Revenus de leur périple, ils reçoivent un courrier de la préfecture de police de Paris leur notifiant une interdiction administrative de stade de 3 mois, avec obligation de pointer au commissariat. Motif : « Outrage public à la pudeur » qui aurait engendré « un comportement d’ensemble qui constitue une menace pour l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens ».

    Un outrage public à la pudeur qui ferait probablement rire Mark Roberts, le célèbre « streaker » anglais, dont les supporters parisiens sont encore très loin d’égaler les 506 intrusions, nus, sur un terrain.

    Surtout, les quatre supporters incriminés, estimant que l’affaire avait déjà été réglée auprès des autorités autrichiennes et que la préfecture de police de Paris ne peut délivrer d’IAS pour des faits commis à l’étranger, ont demandé l’annulation de ces interdictions devant le tribunal administratif. L’affaire est encore en cours d’instruction.

    Mars 2012 : interdits de stade sans contrôle d’identité

    Début mars 2012, les nombreux motifs de désaccord entre les supporters contestataires et la direction du club se cristallisent autour d’une lettre ouverte envoyée au PSG dénonçant « la supercherie du plan sécuritaire » et réclamant une « nouvelle gestion du département supporter », à travers, notamment, le départ de Jean-Philippe d’Hallivillée, directeur sécurité du PSG.

    Pour se faire également entendre des joueurs, une cinquantaine de supporters s’invitent au Camp des Loges lors d’un entraînement du PSG. Certains s’en prennent à un journaliste de l’Equipe TV qui les filme, pendant que deux autres obtiennent finalement de rencontrer Mamadou Sakho et Claude Makélélé pour expliquer leurs revendications. Les supporters quitteront le Camp des Loges en allumant des fumigènes.

    Une semaine plus tard, plus d’une dizaine d’interdictions de stade s’abattent sur certains des supporters présents alors qu’aucun contrôle n’avait été effectué au Camp des Loges. Tous les leaders des groupes contestataires sont touchés et écartés, d’abord en urgence pour un mois, avant de recevoir une interdiction de 6 mois.

    C’en est trop pour le collectif Liberté pour les Abonnés, qui tentait en vain d’instaurer un dialogue avec le PSG pour le retour d’abonnements fixes en virage. Plusieurs de ses responsables sont touchés par ces interdictions de stade. L’association décide de s’autodissoudre. La plupart des IAS reçues ce jour-là font l’objet d’une procédure en cours devant le tribunal administratif.


    Un bus de Liberté pour les Abonnés, à Paris, le 7 novembre 2010 (Fred Dufour/AFP)

    Septembre 2012 : annulation de places pour un match du PSG handball

    Lors de l’été 2012, les stars ont débarqué au PSG, les abonnements ont nettement augmenté et le PSG surveille précautionneusement le Parc des Princes. Plusieurs supporters qui veulent jouir de davantage de liberté et de tarifs plus avantageux décident d’aller voir ce qui se passe du côté du PSG Handball, lui aussi renforcé par de nombreuses stars.

    Le 14 septembre, le nouveau riche du championnat débute sa saison face à Cesson-Rennes. Plusieurs supporters envisagent de s’y retrouver pour aller chanter « et mettre une bonne ambiance », explique un supporter présent sur place.

    Mais la veille du match, tous ces supporters reçoivent une lettre du PSG Handball les informant de l’annulation de leur billet :  « il est parvenu à notre connaissance que vous seriez actuellement sous le coup d’une interdiction de stade », précise le courrier. Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, confirme le motif à l’AFP.

    Sauf que la plupart des supporters présents n’ont jamais fait l’objet d’une interdiction de stade et n’ont même jamais eu affaire aux services de police, sinon pour un contrôle d’identité. Convaincus de faire partie d’une liste noire établie par la préfecture de police de Paris, à l’occasion de contrôles d’identité de supporters au cours de la saison précédente, et transmise au PSG, une trentaine de supporters saisit la CNIL.

    Une plainte pour constitution illégale de fichiers est déposée et un accès à la fameuse liste est demandé. La Commission a répondu aux supporters qu’elle s’était rapprochée du PSG et de la préfecture de police de Paris et qu’elle était « en train d’instruire les suites à donner au dossier ».


    Des supporters du PSG handball à Paris le 14 septembre 2012 (Kenzo Tribouillard/AFP)

    Septembre 2012 : interdits de stade en marge d’une conférence de presse

    Lors de la conférence de presse du PSG précédant le match contre Kiev, le 17 septembre dernier, une trentaine de supporters contestataires manifestent autour du Parc des Princes, allumant des fumigènes aux chants de « Rendez-nous nos abonnements… Des ultras à Paris ! ».

    « Histoire de rappeler au PSG qu’on est toujours là », explique Julien qui faisait partie du cortège. A l’issue de cette manifestation, les supporters se scindent en différents groupes, puis rejoignent le métro. Julien est alors contrôlé par des CRS, arrivés à l’issue de la manifestation :

    « Au départ, ils m’ont dit qu’ils faisaient seulement un contrôle d’identité et que je n’aurai rien. »

    Un mois plus tard, il reçoit une interdiction administrative de stade de 6 mois. Motif : « participation à une manifestation non-autorisée sur la voie publique » au cours de laquelle « des fumigènes ont été allumés et des insultes contre les dirigeants du PSG proférées ». Ce qu’on pourrait constater dans n’importe quelle manifestation ouvrière, où fumigènes et insultes sont considérées comme du folklore, sans qu’il y ait de sanction. 

    Surtout, pour Jean-Jacques Bertrand, juriste spécialiste en droit du sport : 

    « La sanction paraît complètement disproportionnée. Les faits doivent intervenir à l’occasion d’une manifestation sportive, or ce n’est pas le cas pour cette interdiction puisque les faits se sont déroulés en marge d’une conférence de presse et sur la voie publique. Devant le peu de motivation de ce genre d’IAS, le préfet s’expose à une annulation si le supporter conteste son IAS devant le tribunal administratif. »

    Sauf que, souvent, le supporter concerné ne conteste pas son IAS par manque de moyens, comme Julien.

    Nouveauté cette saison : le PSG s’est donné la possibilité, dans ses conditions générales de vente, d’étendre l’interdiction de vente de billets à ce supporter de six mois supplémentaires, soit jusqu’au 20 octobre 2013. Une double peine.

    Octobre 2012 et un peu tout le temps : interdiction de déplacement des supporters parisiens

    Pour contrer le déplacement des supporters contestataires par leurs propres moyens, les pouvoirs publics ont trouvé la parade, quitte à sérieusement entraver la liberté de circulation.

    Comme à Nancy, le 27 octobre dernier. Deux jours seulement avant le match, le préfet de Meurthe-et-Moselle publie un arrêté interdisant à « toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Paris Saint- Germain ou se comportant comme tel, alors qu’elle est démunie de billet […] d’accéder au stade Marcel-Picot ou de circuler sur la voie publique dans le périmètre délimité ». Aucun contentieux n’oppose pourtant les supporters parisiens et nancéiens.

    Rebelote, quelques mois plus tard, le 17 mars 2013, à Saint-Etienne. Pour ceux qui ont le malheur de supporter le PSG en dehors de l’Ile-de-France, mieux vaut se calfeutrer chez soi lorsque le club de la capitale est de passage et qu’un tel arrêté est en vigueur.

    A l’origine, ces arrêtés préfectoraux, souvent appuyé par un décret du ministère de l’Intérieur, avaient un caractère exceptionnel et visaient surtout à prévenir un affrontement entre des supporters rivaux. Mais, depuis la saison dernière, la mesure s’est généralisée.

    Réservée au départ aux supporters parisiens, elle s’applique désormais aux Corses, Niçois ou Marseillais. Un recours systématique qui interroge quant à la gestion des flux de supporters lors de l’Euro 2016 en France.

    Février 2013 : bloqués 8 heures dans un bus

    Une association de supporters anciennement pensionnaires du virage Auteuil, les Microbes, organise un déplacement en bus. Comme quinze jours auparavant pour un match du PSG à Bordeaux. Partis très tôt le matin de Paris, les bus sont arrêtés à un péage aux alentours de Toulouse vers 13h30 par les forces de l’ordre.


    Des CRS vus du bus de supporters

    Contrôle du bus, palpations des supporters et prise d’identités. Jusque-là, une procédure relativement habituelle pour les supporters en déplacement. Sauf qu’au lieu de les escorter ensuite jusqu’au stade, les policiers emmènent les bus près d’une décharge et obligent les supporters à patienter à l’intérieur pendant plus de 8 heures sans boire, ni manger et sans leur fournir d’explications.

    Un supporter raconte l’épisode deux jours plus tard sur Rue89 :

    « A 19h30, on sait bien que l’on ne verra pas le match. On a faim, soif et plus de clopes. On est à bout. Quelques insultes fusent. Un pote craque, il prend son sac et veut partir. Il sort, nous sommes une dizaine à le suivre mais les gendarmes le repoussent. Ils ne veulent pas cogner mais ont reçu ordre de nous séquestrer.

    Tout le monde descend, on n’en peut plus, tout comme le chauffeur qui n’a pas dormi depuis notre départ il y a maintenant 15 heures. »

    Les passagers des bus sont pourtant tous en possession de billets valides pour assister à la rencontre, même s’ils comptent dans leurs rangs trois interdits de stade, selon Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH).

    A la mi-temps du match entre Toulouse et le PSG, les supporters parisiens sont reconduits vers la capitale sans avoir pu assister à la rencontre.

    Même le consultant de Canal+ Pierre Ménès, pourtant pas réputé pour sa tendresse avec les supporters, prendra leur défense.

    Février 2013 : les écharpes du PSG interdites au Stade de France


    Supporters du PSG tendant leurs écharpes, à Sochaux, 27 janvier 2007 (Dominique Faget/Rue89)

    En octobre 2012, certains supporters contestataires avaient profité d’un France-Japon qui n’intéressait pas grand monde pour mettre de l’animation au Stade de France. Et faire entendre leurs revendications aux cris de « Liberté pour les abonnés », « Des ultras à Paris », « Fin des IAS abusives », agrémentées de quelques fumigènes et pétards.

    Quelques mois plus tard, le 8 février, l’Allemagne se présente au Stade de France pour un autre match amical. A l’entrée, plusieurs supporters du PSG venus avec une casquette, une écharpe ou un maillot du club de la capitale sont priés de laisser leurs couleurs à la consigne sous peine de se voir interdire l’entrée dans le stade. Choqués, certains repartent sans même assister à la rencontre.

    « On ne voulait pas prendre le risque de trouble à l’ordre public », indique la Fédération française de football à l’origine de cette interdiction. Avant d’ajouter pour se dédouaner :

    « Nous avons demandé à toute personne ayant un maillot ou une écharpe d’un club de le laisser à la consigne. La règle était la même pour les supporters allemands. »

    Plusieurs témoins assurent pourtant avoir aperçu à l’intérieur de l’enceinte différents maillots de club, des drapeaux étrangers et même… un homme avec le maillot du PSG. Un steward avait mal fait son travail.

    Février 2013 : interdit de stade pour une écharpe de groupe dissous

    C’était il y a quelques semaines, lors de PSG-OM en championnat. Mathieu, un supporter parisien, brandit une écharpe lors de l’entrée des joueurs, comme il est de coutume de le faire. A la 50e minute, plusieurs stadiers viennent le chercher et l’emmènent au commissariat du Parc des Princes. Le problème ? C’est son écharpe, lui disent les policiers.

    Sur l’une des deux faces, il est écrit « Authentiks », association de supporters proche du virage Auteuil et dissoute en avril 2010. Mathieu fait valoir qu’il n’a jamais été membre de ce groupe, qu’il en a acheté l’écharpe en 2006 parce qu’il était abonné dans la même tribune que l’association – la G. En vain.

    Une semaine plus tard, il reçoit un courrier de la préfecture de police de Paris lui notifiant une interdiction administrative de stade de 3 mois. Comme pour Julien cité plus haut, le PSG lui annonce dans un courrier qu’en plus de désactiver son abonnement jusqu’à la fin de la saison, aucune place ne lui sera vendue jusqu’au 9 décembre 2013. PSG-Barça, ce ne sera pas pour lui.

    Ecrit par : Anthony Cerveaux


Chorégraphie du Virage Auteuil et du Kop de Boulogne (à la fin) lors du match de championnat contre Marseille en 2003-04.

"Ce soir pas moyen de se prendre une gamelle, on les mets FANNY"


Tifo de la curva Sud Siberiano.

Match : Salernitana - Poggibonsi (Serie C2)