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[Marseille] Communiqué des SW87 suite aux incidents de Bollène

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Les South Winners tiennent à réagir suite aux incidents qui ont éclaté à la gare de péage de Bollène avec les supporters lyonnais des Bad Gones lors du déplacement des marseillais à St Etienne. Nous ne cautionnons pas ces violences qui nuisent à l’image du groupe, à l’Olympique de Marseille, au mouvement ultra et au football français. Il est important de n’oublier aucun détail pour juger les responsabilités de chacun. Beaucoup de preuves de nos dires seront facilement vérifiées par les vidéos du péage. Les South Winners n’avaient pas d’autres choix que de se défendre face à l’attaque des lyonnais pour leur sécurité et celles des adhérents présents.

Le départ de l’histoire : Nice / Lyon

Tout d’abord, il est très étonnant de voir le déplacement des lyonnais à Nice autorisé. Fin mars, les marseillais avaient été interdits de déplacement à Nice sans raison valable et, à l’époque, les autorités nous avaient précisé que les mesures seraient aussi prises pour les autres matches à risque qui se dérouleraient à Nice, dont Nice / Lyon… Non seulement elles n’ont pas été prises mais en plus, entre temps, les lyonnais se sont fait remarquer le mois dernier en attaquant les supporters stéphanois des Magic Fans. De lourds antécédents qui nuisent au monde du football dans un contexte où les autorités n’attendent que cela pour appliquer leurs mesures répressives. Ce samedi, les supporters lyonnais ont dû faire demi-tour après le report du match Nice / Lyon. Les autorités savaient que les marseillais étaient en route vers St Etienne. Même si cela n’excuse pas les débordements, nous sommes en droit de nous poser la question sur les problèmes de logistique. Par prévention, on nous interdit des déplacements de façon abusive, mais par contre on laisse des lyonnais et des marseillais rouler dans le même sens d’autoroute à la même heure.

Le péage de Bollène : loin d’être un hasard…

Il est très important d’expliquer pourquoi le péage de Bollène n’est peut-être pas un concours de circonstances. Lors de tous les déplacements, quand nous devons emprunter l’autoroute du soleil, les South Winners s’arrêtent à ce péage pour récupérer des adhérents. Bollène est aussi un point de ramassage habituel d’une section de supporters stéphanois. En résumé, tout le monde savait qu’il y avait de fortes chances de voir à cette heure-ci des marseillais et des stéphanois à ce péage. Il est arrivé dans le passé que les bus marseillais et stéphanois se croisent sans qu’il y ait d’incidents. Les enquêteurs devront bien regarder l’heure à laquelle les lyonnais ont été avertis du report du match à Nice et leur position exacte sur l’autoroute.

L’attaque des Bad Gones

A notre arrivée au péage, un bouchon s’était formé. C’est à ce moment-là que le bus des lyonnais et celui des marseillais se sont retrouvés à proximité. Jusqu’au début de l’attaque, les South Winners ignoraient la présence des Bad Gones. Soudain, alors que tous les South Winners étaient à l’intérieur du bus, les lyonnais, armés, ont attaqué le bus : pare-brise et vitres latérales éclatées, barres en fer, canettes, essuies glace arrachés pour empêcher le bus de repartir sous une pluie diluvienne. Certains lyonnais n’ont pas hésité à faire des signes nazis et proclamer des insultes racistes. Les images du péage le confirmeront et contrediront les affirmations du parte parole des Bad Gones (Yohann). Un parte parole qui, pour se couvrir et justifier son attaque, n’a pas hésité à mentir en affirmant que les marseillais étaient équipés de couteaux. L’attaque était bien huilée alors qu’aucun Winners n’était sorti du bus. Alors comment faire ? Rester assis en silence et se faire lyncher dans notre propre bus ? Malheureusement, nous n’avions d’autres choix que de nous défendre, pour préserver notre bus, mais surtout pour nous protéger. Il n’y avait pas d’autre issue.

L’arrivée des forces de l’ordre

Plusieurs médias ont souligné que les marseillais avaient pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre. Des images de TF1 prouvent le contraire. Des images qui montrent également que les lyonnais étaient armés et organisés, et non pas égarés vu le nombre conséquent qu’ils étaient. Comment justifier la centaine de supporters lyonnais présents sur la fin des affrontements ? Pour cesser ces affrontements, les policiers ont ordonné aux South Winners de regagner leurs bus et J9 et d’évacuer en urgence les lieux. Lors du départ précipité, les lyonnais ont poursuivi leurs attaques (là encore les images de TF1 le prouvent) et se sont mis en travers de la route. Les bus ont pu passer mais le J9 n’a pu éviter de percuter des supporters qui voulaient à tout prix s’interposer et mettre leur propre vie en danger.

Ces images n’ont rien à faire dans le paysage du football français. Le mouvement ultra est encore pointé du doigt. Mais il est important de faire la différence entre des supporters partant à St Etienne pour chanter pour leurs couleurs, les marseillais, et des hooligans qui descendaient au départ en découdre avec les niçois, et qui, à l’arrivée, ont voulu se faire des marseillais ou des stéphanois à Bollène. Nous sommes vraiment désolés d’avoir fait subir ces scènes de violence à tous les usagers de la route qui étaient présents au péage. Nous nous sommes fait attaquer, nous nous sommes défendus. Nous ne sommes pas des enfants de cœur mais nous connaissons nos valeurs et vivons notre passion.

Les South Winners sont des ultras, pas des hooligans…

Dernière modification le lundi, 20 mai 2013 11:29