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ACTUALITES || Nouvelles des groupes

COMMUNIQUE OFFICIEL DES TEMOINS DE L'INCIDENT SURVENU EN MARGE DU MATCH MHSC/ASSE

"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes." Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias

il n'est en aucun cas interdit de stade. Les policiers de la BAC ont voulu l'interpeller, alors que la possession d'un fumigène, qui plus est non allumé, est autorisée en dehors d'un stade. Pris de panique il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient calmement attablées aux buvettes.

Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, une interpellation très musclée qui a choqué les personnes présentes, certains se sont levés pour pour faire cesser le matraquage abusif dont il était victime. C'est alors que sans aucune raison et de manière totalement disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Contrairement à la version des forces de l'ordre, aucun policier n'avait été blessé à ce moment là, la situation était très largement maitrisable (seules 2/3 personnes s'étaient levées pour tenter de calmer les policiers), la légitime défense ne peut en aucun cas être retenue, le tir était tout simplement inexpliquable.

 

Une arme de flashball utilisée par la police -->

(photo non-exhaustive) -->

Aucun chant, pas de bâche « Butte Paillade », ni « Armata ultras » et la partie centrale de la tribune Etang de Thau désertée. Les ultras pailladins n'avaient pas le cœur à chanter ce soir.

Plus tôt dans la soirée, un jeune membre de la « Butte », âgé de 22 ans, a essuyé un tir de flashball en plein visage lors d'incidents avec les forces de l'ordre:

« Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Ces derniers ont voulu interpeller ce jeune, il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient attablées aux buvettes. Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, ce qui a engendré une légère échauffourée. De manière disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Casti, un jeune supporter, a été atteint au visage alors qu'il était assis a une table avec ses amis et n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale », explique, révolté, un ultra pailladin.

Gravement touché à l'œil, le supporter montpelliérain a été transféré à l'hôpital pour y être opéré de l'œil. Selon les derniers informations du médecin, il aurait perdu 90% de l'usage de son œil.

Les supporters montpelliérains et stéphanois confirment qu'il n'y a eu aucun affrontement entre eux avant le match, contrairement à ce qu'avaient annoncé certains médias plus tôt dans la soirée.

« Ce qui s'est passé ce soir est très grave, poursuit cet ultra pailladin, nous ne pouvons plus tolérer ce type d'agression abusive de la part des forces de l'ordre. Ce membre de chez nous risque de vivre le restant de sa vie avec un handicap causé par une répression abusive et aveugle. »

Dès qu'ils ont appris la nouvelle, les supporters stéphanois des Magic Fans et des Green Angels ont enlevé leur bâche et cessé de chanter, par solidarité avec le supporter montpelliérain blessé.

 

Plus d´articles sur le sujet :

http://www.sofoot.com/communique-des-temoins-de-lincident-162054.html

http://www.mediaterranee.com/2412012-entretien-exclusif-avec-un-temoin-du-tir-de-flash-ball-recu-par-casti-dans-loeil.html

http://languedoc-roussillon.france3.fr/2012/09/24/match-de-st-etienne-la-version-des-supporters-95887.html

Des supporters illégalement fichés par la police... et le PSG


En matière de non-respect des libertés publiques, l’arrivée d’un nouveau gouvernement le 22 mai dernier n’a pas tout changé. Le sort d’une partie des supporters du PSG en atteste.
Et on ne parle pas de méchants hooligans assoiffés de bière et de baston, mais de simples supporters, pour certains jamais abonnés au Parc des Princes, mais qui ont l’inconvenance de contester la politique actuelle mise en œuvre par le PSG.

    « On voulait mettre une bonne ambiance »

Vendredi 14 septembre, à quelques encablures de l’enceinte du club de foot, le Paris Handball, placé sur la même orbite que le PSG par Qatar Sport Investment, débutait sa saison face à Cesson Rennes, dans la salle Pierre de Coubertin.

Plusieurs supporters du PSG version foot, membres de l’ex-association Liberté pour les Abonnés (LPA) ou simples contestataires du plan Leproux, avaient décidé de se retrouver dans le gymnase pour chanter.
MT, l’un des leaders de la défunte association LPA :[indent]
« On voulait mettre une bonne ambiance dans le gymnase, une heure avant le match au Parc des Princes [opposant le PSG à Toulouse, ndlr], histoire de montrer que quand on est là, ça chante.
Et puis, c’était aussi l’occasion d’aller voir un match avec des potes, en étant libre de se regrouper, de chanter, de sortir des drapeaux, tout ce qu’on ne peut plus faire au Parc des Princes. »

    Le billet n’est plus valable...

Sauf que le jour même du même match, 27 de ces supporters reçoivent une lettre du Paris Handball, les informant que leur billet, acheté quelques semaines auparavant, a été annulé. Motif :

  • pour quelques-uns en raison d’une interdiction administrative de stade (IAS) valable pour l’équipe de football du PSG ;
  • pour beaucoup d’autres : « Vous auriez adopté une attitude non conforme à nos valeurs et commis des incivilités voire des actes répréhensibles. »
La missive est signée Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG et du Paris Handball. Les supporters apprécient l’emploi du conditionnel, surtout lorsqu’ils apprennent que le Paris Handball refuse également de leur vendre des billets durant l’ensemble de la saison…

    Un dispositif de sécurité exceptionnel

Pour être sûr que les indésirables ne pénètrent pas dans le gymnase, un dispositif de sécurité exceptionnel est mobilisé : quatre cars de gendarmes mobiles, une vingtaine de membre de la section d’intervention rapide (SIR), 75 agents de sécurité.
Las, une centaine de supporters se présente par petits groupes devant la salle Coubertin. La majorité est refoulée de l’entrée du gymnase, non sans avoir dû se soumettre à un contrôle d’identité et à un poireautage d’une demi-heure sans explications
Contacté le soir-même par Rue89, le PSG handball répond par la voix d’une de ses administratrices :
« La préfecture de police de Paris nous a envoyé dans la semaine précédant le match une liste de supporters du PSG interdits de stade qui auraient acheté des billets pour le match de handball.
Par conséquent, nous avons décidé d’annuler les billets de toutes les personnes de cette liste puisqu’ils sont interdits de toutes enceintes sportives. »

    Première erreur : les interdictions de stade sont circonscrites au foot

Première erreur : rien dans les interdictions administratives de stade ne permet de affirmer cela. Au contraire, celles-ci stipulent bien que l’interdiction est circonscrite aux enceintes où se déroulent les matches de l’équipe de football du PSG.

Interrogé par l’AFP, Jean-Claude Blanc indique avoir pris « ses responsabilités », assurant sans nuances :
« Ce sont des interdits de stade du Parc des Princes qui ont acheté des billets pour le handball. »
C’est la deuxième erreur. Plusieurs témoignages recueillis parmi les supporters éconduits démontrent, au contraire, que nombre d’entre eux ne sont pas – et n’ont jamais été – interdits de stade. C’est le cas de Romain. Supporter parisien de 24 ans, résidant à Lille, il s’est vu refusé l’accès à la salle sans aucune raison valable.
« Je n’ai jamais été interdit de stade et je n’ai jamais eu affaire à la police. »
Sur quels critères a donc été établie par la préfecture cette liste d’interdits de stade qui ne le sont pas tous et qui a été transmise au Paris handball afin de justifier l’envoi des courriers annulant les billets ?

    « Jamais eu de problèmes avec la police »

Le 16 août dernier, dans une communication passée inaperçue, Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris, assurait que cette « blacklist » contenait le nom « de toute personne ayant fait l’objet d’une interdiction de stade [qui] ne pourra plus acheter de billets, ni souscrire d’abonnement ».
Outre la légitimité de l’établissement d’une double peine, pour des personnes ayant déjà purgé une condamnation d’interdiction de stade, cette liste soulève un vrai problème dans son contenu. Nous n’y avons pas eu accès malgré des demandes répétées auprès de la préfecture de police de Paris.
Le témoignage de CG tend à prouver que la fameuse « blacklist » va bien au-delà des seuls interdits de stade. Cette supportrice du PSG de 33 ans ne veut pas donner son vrai nom, « déjà que je fais partie d’une liste noire ». Bien qu’elle n’ait jamais été abonnée au Parc des Princes, elle soutient la contestation engagée par LPA depuis l’instauration du plan Leproux.

Son seul rapport avec la police : un contrôle d’identité à Lorient en mai dernier avec prise de photo. Très remontée, CG déclare :
« Je n’ai jamais eu de problème avec le PSG ni avec la police, je n’ai jamais fait partie d’aucune association et je reçois un courrier disant que ma place est annulée. »

    Une liste noire établie à partir d’un contrôle d’identité...

Les témoignages comme celui de CG sont multiples. Contacté par Rue89, à propos de la légalité d’une telle liste et de sa transmission à une société commerciale, à savoir le PSG et le Paris Handball, Jean- Louis Fiamenghi n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Le ministère de l’Intérieur, interpellé sur les agissements de la préfecture de police de Paris, ne nous a pas encore répondu.
La liste noire a été très vraisemblablement établie à partir du fichier des interdits de stade mais surtout d’un vaste contrôle d’identité à Lorient en mai dernier sur 400 personnes, dont la plupart avait pour seul tort d’être là...
Scandalisés par ce fichage, une trentaine de supporters parisiens qui ont de bonnes raisons de croire qu’ils font partie de la fameuse « blacklist », alors qu’ils ne sont pas interdit de stade, ont demandé l’ouverture d’une enquête auprès de la CNIL.

    La Cnil est préoccupée

Interrogée par Rue89, la commission ne cache pas ses préoccupations :
« On a reçu à ce jour plus d’une vingtaine de plainte de supporters parisiens et dès qu’on a découvert la déclaration de M.Fiamenghi, on est intervenu auprès du PSG et du ministère de l’Intérieur pour leur demander des explications.
Et sur la question des interdits de salle du Paris Handball, on est en cours d’intervention auprès du PSG, notamment sur les critères d’inscription dans un fichier qui pourraient poser problème vis-à-vis de la loi. »
Dans un entretien accordé au magazine So Foot en août, Valérie Fourneyron, nouvelle ministre des Sports, annonçait qu’elle ne changerait rien en matière de traitement des supporters de football.
« La Loppsi 2 n’est pas l’aspect sur lequel je suis la plus négative concernant l’héritage de mes prédécesseurs. Il ne faut pas négliger les initiatives des clubs comme celles du PSG qui ont plutôt fait leur preuve. »
A part si la CNIL venait à épingler le club de la capitale, non ?

©Anthony Cerveaux | Journaliste
Rue89

http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/09/24/des-supporters-illegalement-fiches-par-la-police-et-le-psg-235597

Article paru dans le Nouvel Obs

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/627874-psg-pourquoi-je-ne-vais-plus-au-parc-des-princes-malgre-ibra-et-la-ligue-des-champions.html

Il existe entre moi et le PSG, comme pour de nombreux supporters, un lien très fort. Parisien depuis toujours, j’ai commencé à aller voir des rencontres au Parc des Princes dès l’âge de 7 ans, d’abord avec mon père puis avec mes copains. J’ai joué dans les équipes de jeunes du club jusqu’à 18 ans, j’ai été ramasseur de balles pendant certains matches. Mon premier abonnement en virage, je l’ai pris en 1997, j’avais alors 12 ans.

Si ce lien affectif est sans doute incompréhensible pour les personnes qui s’intéressent peu au football, il n’en demeure pas moins bien réel. Une relation s’est créée au fil des matches, par les émotions ressenties, l’ambiance, l’atmosphère qui se dégageaient des tribunes, et le fort sentiment de cohésion avec les personnes qui m’entouraient.

J’ai en mémoire, notamment, un match face au Steaua Bucarest en 1997. Ma première véritable claque, tant je fus impressionné par l’énergie, les couleurs et le bruit qui pouvaient émaner des tribunes, le Parc des Princes constituant une véritable caisse de résonance.

Le plan Leproux : un tournant

Le PSG est un club qui a toujours bénéficié d’un écho médiatique particulier. C’est l’équipe de la capitale. C’est donc un club jalousé, souvent décrié mais aussi et avant tout une place forte du supportérisme en France, longtemps emmenée par les virages Boulogne et Auteuil.

Cette identité est mise à mal de saison en saison. Le club a connu de nombreux changements de fond ces dernières années. Des changements antérieurs à l’arrivée des propriétaires qataris mais que ces derniers ont poursuivi dans la même direction une fois à la tête du club.

Le plan Leproux, mis en place en 2010, du nom du président du club d’alors, a marqué un tournant majeur, supprimant les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K et instaurant un placement aléatoire des supporters lors des achats de places dans ces tribunes. Ce plan est intervenu après les épisodes tragiques du PSG-OM du 28 février 2010 et de la mort de Yann Lorence, un supporter.

Il était alors essentiel de faire quelque chose pour mettre fin à ses tensions. Je ne le conteste pas. Je conteste en revanche la méthode employée. Le placement aléatoire a eu pour effet de "casser" les groupes de supporters alors que l’on aurait pu cibler les minorités nuisibles, les violences étant le résultat des agissements de quelques individus.

Les supporters réduits à un rôle de consommateur

Derrière l’objectif sécuritaire, la volonté de la direction était aussi de renouveler le public du Parc, de le rendre plus "lisse", moins "populaire" afin de vendre le club plus facilement ensuite à de nouveaux investisseurs (ce qui a été fait avec l’arrivée des Qataris).

Avec l’arrivée de ces nouveaux propriétaires, le PSG y a gagné sportivement. Le travail des Qataris est sur ce point très bon, indiscutablement. Mais le club y a perdu au moins tout autant sur le plan de la passion et de l’authenticité. Le football est une histoire d’attachement à une équipe, à un club et non pas uniquement un sport où onze joueurs se disputent un ballon.

Zlatan Ibrahimovic lors du match face à Barcelone, le 4 août 2012 (P.EMILE/SIPA).

 Zlatan Ibrahimovic lors du match face à Barcelone, le 4 août 2012 (P.EMILE/SIPA).

 

Depuis, l’ambiance dans le stade n’est plus la même. Pour pallier l’absence des groupes de supporters, le club a mis en place une série d’animations à l’américaine, à mon goût très superficielles. Cela n’a plus rien de spontané.

Les supporters en sont réduits à un rôle de simple consommateur. Le prix des billets a augmenté (les associations de supporters n’ont plus le moyen de peser sur la politique tarifaire pratiquée), le public s’est embourgeoisé et l’attachement au club n’est plus de même nature chez ces nouveaux spectateurs.

Si je reste supporter du PSG aujourd’hui, je ne mets plus les pieds au Parc, ne trouvant plus ma place dans ce stade. Les matchs nous les suivons entre copains devant notre télévision, la passion a clairement disparu.

Cette évolution reflète une tendance lourde dans le football, déjà observée en Angleterre il y a une dizaine d’années. L’importance accrue de l’argent fait de ce sport un business, un grand spectacle où le lien entre le public et le club est en premier lieu un lien consumériste et non plus affectif.

L'identité du club altérée

Les supporters historiques, de culture ultra, représentent de ce point de vue une gêne dans la mesure où ils sont un potentiel contre-pouvoir. Avec la dissolution des groupes de supporters, c’est aussi leur poids "politique" qui a été annihilé. Alain Cayzac, ancien président du PSG, compare, à mon sens très justement, leur rôle à celui de syndicats dans une entreprise : ils sont indispensables au dialogue.

Les différentes directions qui se sont succédé ont toujours laissé les supporters s’exprimer. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les supporters sont désormais à l’écart du club, ils ne sont ni écoutés ni respectés. Chose aberrante, il est par exemple interdit par le règlement intérieur du stade de manifester par des banderoles ou des chants des opinions allant à l’encontre des dirigeants actuellement en place.

La disparition de ce public de supporters historiques, c’est une partie de l’histoire de ce club qui s’en va mais c’est aussi la disparition de groupes de copains. Des amitiés anciennes qui éclatent, dépossédées de ce qui les unissaient : le football et leur club. La disparition d’une forme de lien social en somme.

Avec Thiago Silva, Ibrahimovic, Lavezzi, Pastore, le PSG s’est doté ces derniers mois de joueurs extraordinairement talentueux. Mais des joueurs de "passage". Le noyau d’un club réside dans son public. Or le football moderne, dont l’un des principaux acteurs est le PSG, fait le choix de se passer de ses supporters les plus fidèles. C’est une erreur.

COMMUNIQUE - ULTRAMARINES BORDEAUX 1987
BORDEAUX / LYON 19/02/2012
Ce 19 février 2012 fera date, dans l'histoire de notre Virage et de notre groupe, de triste manière. En effet, pour la première fois, notre tifo, pour lequel nombreux de nos membres ont travaillé d'arrache pied, a été annulé par une décision préfectorale mercredi soir. L'ULTRAMARINES, depuis 25 ans, organise ces magnifiques animations pour accueillir notre équipe. Ces spectacles qui ont fait notre réputation artistique dans l'Europe entière, dont l'image fut parfois utilisée pour des campagnes d'abonnement du club, nous sont aujourd'hui purement et simplement interdits. Les raisons évoquées sont des raisons de sécurité. Les fumigènes pouvant enflammer les supports que nous utilisons pour les tifos. On nous demande d'ignifuger nos supports, ce qui est impossible car hors de prix. Le club nous a aimablement proposé de prendre à sa charge ces frais supplémentaires, soucieux de rester indépendants financièrement, nous avons catégoriquement refusés. Aujourd'hui, notre savoir-faire prouvé depuis 25 ans, est remis en cause. Depuis 25 ans, des tifos animent régulièrement notre virage, depuis 25 ans des fumigènes sont utilisés. JAMAIS, le moindre blessé ne fut à déplorer.

Catastrophe de Furiani - 5 mai 1992

Le 5 mai 1992, la Tribune Nord du Stade Armand Cesari s’effondre causant 18 morts et plus de 2300 blessés. La Corse entière est touchée par ce drame, le traumatisme est immense. Une catastrophe jamais connue dans le monde du football français. Et pourtant… les instances du football français contrairement aux responsables du football anglais n’accordent aucune importance à cette date. L’Angleterre, pays de football, ne joue plus aucun match les 15 avril et 29 mai suite aux drames d’Hillsborough et du Heysel. Est-ce si difficile pour la France d’en faire de même ?

Le jour même où toute la Corse commémorera dans le recueillement le vingtième anniversaire de la tragédie de Furiani, des matches seront joués !

La catastrophe de Furiani ne doit jamais être oubliée et ce, pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus. Un devoir de mémoire est indispensable : Furiani mai più.

Nous demandons qu'aucun match de football professionnel ne soit plus dorénavant joué en France un 5 mai. Nous sollicitons par conséquent l'inscription de ce fait dans les règlements de la FFF et de la LFP.

http://www.petitionfuriani.com/

Communiqué des UM94 du 23-02-2012.

Écrit par vendredi, 24 février 2012 16:49

L’A.S. MONACO INTERDITE DE SUPPORTERS ?

Comme vous le remarquerez lors du match Monaco-Laval, les Ultras Monaco ne bâcheront pas en tribune du Pesage et ne feront pas d’effort particulier pour supporter l’AS Monaco. Dans la période actuelle, les joueurs ont besoin d’encouragement et du support des monégasques, donc nous invitons ceux qui le peuvent encore à aller en tribune supporter nos couleurs, même si nous ne pouvons plus le faire.

Depuis plusieurs matchs, la répression qui mettait déjà une pression très forte sur l’ensemble des supporters, s’est aggravée. Cela s'inscrit dans un contexte global d'éradication des supporters ultras en préparation de l'Euro 2016 en France. A chaque match, son lot de mauvaises surprises. Par exemple, des restrictions arbitraires concernant ce qui peut être amené dans le stade, annoncées à l’entrée en tribune selon l’humeur des autorités. Le drapeau qui est entré la semaine précédente est soudainement interdit ; le tambour qui n’avait jamais posé de problème doit soudain être démonté puis remonté à la fouille. Dorénavant, les voiles, banderoles, grands drapeaux et tout ce qui peut servir à animer la tribune, faire un tifo, nous sont définitivement interdits à Monaco comme en déplacement.

Les descentes de police en tribune en plein milieu des matchs sont devenues routinières. Non pas pour contrer une quelconque violence, mais pour intercepter un jeune qui aurait allumé un fumigène, au risque (ou avec la volonté) de créer de nouvelles situations de tensions avec les supporters. Il est évident que ces interventions, pour le crime d’avoir voulu animer un stade presque mort, pourraient avoir lieu après le match sans problème. Mais la stratégie est de provoquer pour mieux sévir. Pire, lorsque les provocations n’engendrent pas de réponse agressive de notre part comme espéré, l’on récolte tout de même des interdictions de stade pour ceux qui auraient eu le malheur de protester pacifiquement; une douzaine d'interdictions rien que pour le match Monaco-Bastia, avec des raisons parfois farfelus et sans aucune vérification !

 

A Arles-Avignon, c'est un bus entier qui a fait la route depuis Monaco et qui a été interdit d'entrer dans le stade pour des motifs futiles.