LA VIOLENCE AU SEIN DU MOUVEMENT ULTRA
Vaste débat que celle de la violence au sein du mouvement ultra. Bien qu'ayant toujours fait partie de cette mouvance pour des raisons diverses, elle n'est pas systematique pour la grande majorité des groupes se revendiquant de "l'école italienne". Cependant, on peut dégager 2 mentalités dinstinctes :
- le "Tifo e coherencia" (Animation et cohérence) comme à Parme, la Sampdoria notamment. En France on peut citer Bordeaux, Marseille, voire Saint-Etienne.
- le "Tifo e violenza" (Tifo et Violence), comme à Vérone ou Naples. En France, on peut citer Paris et Lyon par exemple. L'influence britannique et le mouvement Casual du Nord de l'Europe au sein des mêmes tribunes populaires explique souvent le penchant de ses occupants pour les affrontements.
De fait, les groupes ultras francais n'organisent que très rarement la violence, mais peuvent se retrouver impliqués dans celle-ci lorsqu´il le jugent necessaire. C´est le cas par exemple lorsqu´un groupe répond à des scènes de violence qui lui ont été infligées lors d´une précédente rencontre avec un autre groupe de supporter. Un cycle sans fin qui fascine beaucoup, notamment les plus jeunes. Les forces de l´ordre, telles que les CRS ne sont pas en reste, puisque le gouvernement n´hésite pas à les utiliser pour frapper les supporters pour le moindre "écart de conduite", comme par exemple celui de fumer du canabis, boire une bière, ou encore allumer un fumigène.
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