Nous avons 930 invités et aucun membre en ligne

ACTUALITES || Nouvelles des groupes

[Monaco] Communiqué des Ultras Monaco

Écrit par samedi, 29 juin 2013 19:28

Communiqué au sujet des sanctions excessives prises par la LFP à l'encontre de l'AS Monaco

 

Nous invitons les membres du public a visionner la vidéo suivante, postée sur Youtube, qui retrace l’ensemble des célébrations pour lesquelles l’AS Monaco FC s’est vu infligée un match à huis-clos et 3 points de pénalités pour la prochaine saison.

Cliquez ICI pour voir la vidéo - tant que cela reste possible

La vidéo inclut le moment où l’arbitre est sujet à « brutalité » de la part d’une personne isolée (à 0 :58). Comme vous le voyez, l’arbitre est immédiatement escorté vers la sortie par les services de sécurité après le match et ne semble pas être affecté du coup reçu. Pour avoir visionné les vidéos des caméras de surveillance du Stade Louis II, nous sommes à même de préciser que le « coup » donné était bien plus de l’ordre d’une tape amicale que d’un acte de violence avec l’intention de faire mal. D’ailleurs, l’arbitre ne s’en est aperçu que le lendemain soir, lorsque des âmes charitables lui auront conseillé de porter plainte. Qui plus est, l’auteur du coup ne portait aucun maillot ou écharpe aux couleurs de l’ASM ; ce n’était donc pas un supporter habituel du club.

Bien entendu, il est absolument inadmissible de poser la main sur un arbitre et nous condamnons totalement ce geste. Cependant, les peines infligées au club doivent être en rapport avec la réalité des faits et se rapporter aux peines infligées à d’autres pour des faits similaires. N’importe quel amateur du football français constatera que ce n’est absolument pas le cas et que les festivités qui ont suivi le titre de champion de Ligue 2 ne méritent pas de telles exactions.

Nous pensons que les manifestations de joie populaire, même si elles sont parfois désorganisées, lorsqu’elles ne font ni victimes, ni dégâts, ne doivent pas être sanctionnées. Pour rappel, l’AS Monaco et ses différents groupes de supporters ont coopéré tout au long de la saison 2012-2013 afin qu’il n’y ait pas d’incidents autour de nos matchs. Le Stade Louis II est un stade familial et sans doute le plus sécurisé de tout le football français.

Ainsi, il apparaît évident que l’AS Monaco est la victime d’un acharnement de la part de la LFP. Cette attitude est incompréhensible ; bien évidemment, il existe un contentieux entre les parties. Ceci peut arriver dans tout partenariat et lorsque les enjeux sont importants, il est parfois nécessaire de faire appel à un arbitrage d’une tierce partie (ici le Conseil d’État). Cela n'empêche pas de rester professionnel et de conserver un minimum de bienséance.

Malheureusement, la LFP prouve qu’elle est totalement dépassée par les évènements en demandant le prix du sang immédiatement. Après avoir tenté d’exclure l’AS Monaco du championnat, puis d’avoir purement et simplement tenter de la raquetter, la Ligue ne sait plus quoi faire pour mettre ses griffes sur l’argent de M. Rybolovlev. Elle a désormais recours à des tentatives d'intimidation dignes d’une organisation mafieuse. Mais sa stratégie est trop finement voilée pour que le public ne soit dupe. L’incompétence est totale.

Quels sont les intérêts défendus par ces méthodes ? On sait que la LFP ne s’intéresse pas aux supporters, mais pourquoi l’intérêt supérieur du football français n'est-il jamais pris en compte ? Dans quel but détruire les atouts des clubs qui composent la ligue ? Au final, à qui profite le crime ? Il est temps de changer le fonctionnement du football français. La vérité finira par vous rattraper et vous ne pourrez éternellement vous cacher derrière vos moustaches !

[Sion] communiqué des Ultras Sion

Écrit par vendredi, 28 juin 2013 09:20

Communiqué Ultras Sion juin 2013

[Metz] Communiqué tribune Est

Écrit par jeudi, 27 juin 2013 19:08

Communiqué Tribune Est

[Montpellier] Communiqué Camarga Unitat

Écrit par dimanche, 09 juin 2013 14:07

6 juin 2013

Après une deuxième saison conclue par un grand chelem en déplacement et une constante animation en tribune Corbières, la vie de notre groupe a été bouleversée par bon nombre d'évènements injustes et indépendants de notre volonté au cours de ces dernières semaines.

 

Commençons par revenir sur « l'affaire Narpé », du surnom de ce jeune membre de notre groupe qui a pénétré sur la pelouse à l'issue du match MHSC-LOSC le 18 mai dernier, dernière rencontre de la saison à la Mosson. Après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres en direction de la tribune Etang de Thau de manière inoffensive et dans le seul but d'amuser et de s'amuser, il avait fini par être interpelé de façon musclée par les stadiers et emmené dans les couloirs du stade, en compagnie d'un agent de la société PSI, en charge de la sécurité dans les tribunes du stade.

 

Une fois les spectateurs évacués, Narpé, toujours sans la moindre violence physique ni verbale de sa part, est conduit dans une pièce par ce même agent qui, en trois grosses claques et après quelques provocations, lui percera un tympan et cognera sa tête contre le mur, lui créant une grosse ecchymose au front.

 

A l'heure actuelle, Narpé a écopé d'une interdiction de stade de 6 mois que nous ne contestons pas malgré le fait que cette sanction soit disproportionnée. Une plainte a été déposée contre l'agent de PSI et un avocat engagé afin que justice soit faite face à ce que nous appellerons une bavure, la deuxième de la saison après celle subie par Casti dont les conséquences sont toutefois plus graves que cette dernière, mais qui témoigne encore une fois de la répression aveugle dont nous, ultras, sommes victimes.

 

Désireux de continuer à grandir, nous nous projetions vers la saison prochaine avec encore plus d'envie et d'ambitions. Malheureusement, nous avons appris que le responsable de la sécurité du club, Monsieur DAUDOU, avait donné l'interdiction de nous vendre des abonnements en Corbières pour la saison à venir, pour des motifs plus que flous, nous proposant pour seule alternative la tribune Etang de Thau, déjà occupée par la Butte Paillade 91 et l'Armata Ultras. De là à voir une relation de cause à effet entre cette décision aussi bien arbitraire qu'illégale et l'affaire Narpé, il n'y a qu'un pas.

 

Conscients de l'injustice que nous sommes en train de subir, nous comptons faire valoir nos droits et tout faire pour garder cette tribune qui nous semble idéale et vitale pour l'avenir du groupe. Les nombreuses tentatives de contact avec le club, que nous suivons partout en France et que nous contribuons à faire vivre, sont toutes restées vaines. Ainsi, nous avons décidé de mener des actions pour nous battre jusqu'à obtenir ce que nous souhaitons. Quitte à risquer l'extinction du groupe, nous le ferons avec nos idées et non celles de ceux qui pensent nous diriger.

Nous subissons la répression, nous vaincrons par la passion !

CMG 11

UNE FÊTE ENTACHÉE PAR UNE SÉCURITÉ DE CASSEURS !

A l’attention de la Direction du Red Star FC et de la Ville de Saint Ouen

Il n'y a pas de mot pour décrire la joie ressentie par le peuple Vert et Blanc. Au terme d'une saison particulièrement difficile, le Red Star arrache le maintien in extremis. Les fans de l'Etoile n'ont jamais lâché, et ont su exprimer leur ferveur dans tous les stades où notre équipe a joué.

A la fin du match, le lien particulièrement fort qui existe entre un public de passionnés et son équipe s'est encore exprimé de la plus belle des manières, en témoignent les larmes de joies visibles sur les visages des joueurs et des supporters.

Cette fête a pour autant été gâchée par la sécurité. Durant tout le match, nous avons observé des allers et venues de l'équipe de sécurité témoignant d'une certaine nervosité. Au coup de sifflet final, une ligne de chasuble rouge faisait face au Kop pour interdire tout envahissement de terrain.
Comme à chaque victoire, nous avons l'habitude d'investir les grilles pour être au plus près de notre équipe. Enhardis par des consignes probablement mal assimilées, certains agents ont alors perdu leur maitrise de soi en exhibant une matraque télescopique et en assenant plusieurs coups sur les fans présents à proximité de la grille.

Pendant que la tribune exultait, ces agents n'ont eu de cesse de désigner des fans du doigt dans le but sans équivoque de les menacer dans leur intégrité physique à la sortie du stade. En sortant de la tribune, ces agents emmenés par leur responsable Jeremy ont continué leurs provocations et intimidations. La sécurité s'est alors irrémédiablement transformée en agent de désordre et d'insécurité. Ayant perdu le peu de professionnalisme qu'il leur restait, ces casseurs n'ont pas hésité à frapper des supporters avec leurs matraques, à gazer plusieurs centaines de fans dont de nombreux
enfants et à provoquer des mouvements de foule qu'ils n'étaient plus en mesure de contrôler. Grace
au sang froid des fans du Red Star, le drame a pu être évité, aucun lynchage de supporters n'a eu
lieu. Doit, néanmoins, être signalé le gazage, en plein visage, de deux membres du Bureau du Collectif Red Star Bauer qui, avec d’autres, tentaient en vain d’instaurer un dialogue.

Le calme est revenu dès la dispersion des agents d'insécurité, suite à l’intervention des forces de police leur intimant l’ordre de battre en retraite à l’intérieur du stade. Dans leur retraite, un des énergumènes de la sécurité n’a,toutefois, pas hésité à casser délibérément l’un des panneaux d’affichage situés devant le local du Collectif : le message est clair !

Après une première intervention de ce type, déjà désastreuse, la saison dernière, lors du match contre Colmar, l’entreprise de sécurité s’était engagée, auprès du Club et de certains membres de la tribune, à faire désormais preuve de tact, de respect et de déontologie vis-à-vis des supporters. De nombreux supporters adverses ont, cette saison, également signalé l’agressivité des stadiers à leur rencontre, nuisant à l’image du Red Star et à un département déjà suffisamment stigmatisé.

Pour ne plus jamais revivre ça à Bauer, un stade où les valeurs d'entraide et de solidarité ne sont pas juste des slogans marketing, nous exigeons l'arrêt de la collaboration du Red Star avec cette sécurité qui a montré son vrai visage : incompétence, violence et irresponsabilité !

Collectif Red Star Bauer

Red Star Fans

ainsi que de nombreux supporters indépendants

[Lyon] Communiqué des Bad Gones

Écrit par mercredi, 22 mai 2013 12:34

Les South Winners tiennent à réagir suite aux incidents qui ont éclaté à la gare de péage de Bollène avec les supporters lyonnais des Bad Gones lors du déplacement des marseillais à St Etienne. Nous ne cautionnons pas ces violences qui nuisent à l’image du groupe, à l’Olympique de Marseille, au mouvement ultra et au football français. Il est important de n’oublier aucun détail pour juger les responsabilités de chacun. Beaucoup de preuves de nos dires seront facilement vérifiées par les vidéos du péage. Les South Winners n’avaient pas d’autres choix que de se défendre face à l’attaque des lyonnais pour leur sécurité et celles des adhérents présents.

Le départ de l’histoire : Nice / Lyon

Tout d’abord, il est très étonnant de voir le déplacement des lyonnais à Nice autorisé. Fin mars, les marseillais avaient été interdits de déplacement à Nice sans raison valable et, à l’époque, les autorités nous avaient précisé que les mesures seraient aussi prises pour les autres matches à risque qui se dérouleraient à Nice, dont Nice / Lyon… Non seulement elles n’ont pas été prises mais en plus, entre temps, les lyonnais se sont fait remarquer le mois dernier en attaquant les supporters stéphanois des Magic Fans. De lourds antécédents qui nuisent au monde du football dans un contexte où les autorités n’attendent que cela pour appliquer leurs mesures répressives. Ce samedi, les supporters lyonnais ont dû faire demi-tour après le report du match Nice / Lyon. Les autorités savaient que les marseillais étaient en route vers St Etienne. Même si cela n’excuse pas les débordements, nous sommes en droit de nous poser la question sur les problèmes de logistique. Par prévention, on nous interdit des déplacements de façon abusive, mais par contre on laisse des lyonnais et des marseillais rouler dans le même sens d’autoroute à la même heure.

Le péage de Bollène : loin d’être un hasard…

Il est très important d’expliquer pourquoi le péage de Bollène n’est peut-être pas un concours de circonstances. Lors de tous les déplacements, quand nous devons emprunter l’autoroute du soleil, les South Winners s’arrêtent à ce péage pour récupérer des adhérents. Bollène est aussi un point de ramassage habituel d’une section de supporters stéphanois. En résumé, tout le monde savait qu’il y avait de fortes chances de voir à cette heure-ci des marseillais et des stéphanois à ce péage. Il est arrivé dans le passé que les bus marseillais et stéphanois se croisent sans qu’il y ait d’incidents. Les enquêteurs devront bien regarder l’heure à laquelle les lyonnais ont été avertis du report du match à Nice et leur position exacte sur l’autoroute.

L’attaque des Bad Gones

A notre arrivée au péage, un bouchon s’était formé. C’est à ce moment-là que le bus des lyonnais et celui des marseillais se sont retrouvés à proximité. Jusqu’au début de l’attaque, les South Winners ignoraient la présence des Bad Gones. Soudain, alors que tous les South Winners étaient à l’intérieur du bus, les lyonnais, armés, ont attaqué le bus : pare-brise et vitres latérales éclatées, barres en fer, canettes, essuies glace arrachés pour empêcher le bus de repartir sous une pluie diluvienne. Certains lyonnais n’ont pas hésité à faire des signes nazis et proclamer des insultes racistes. Les images du péage le confirmeront et contrediront les affirmations du parte parole des Bad Gones (Yohann). Un parte parole qui, pour se couvrir et justifier son attaque, n’a pas hésité à mentir en affirmant que les marseillais étaient équipés de couteaux. L’attaque était bien huilée alors qu’aucun Winners n’était sorti du bus. Alors comment faire ? Rester assis en silence et se faire lyncher dans notre propre bus ? Malheureusement, nous n’avions d’autres choix que de nous défendre, pour préserver notre bus, mais surtout pour nous protéger. Il n’y avait pas d’autre issue.

L’arrivée des forces de l’ordre

Plusieurs médias ont souligné que les marseillais avaient pris la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre. Des images de TF1 prouvent le contraire. Des images qui montrent également que les lyonnais étaient armés et organisés, et non pas égarés vu le nombre conséquent qu’ils étaient. Comment justifier la centaine de supporters lyonnais présents sur la fin des affrontements ? Pour cesser ces affrontements, les policiers ont ordonné aux South Winners de regagner leurs bus et J9 et d’évacuer en urgence les lieux. Lors du départ précipité, les lyonnais ont poursuivi leurs attaques (là encore les images de TF1 le prouvent) et se sont mis en travers de la route. Les bus ont pu passer mais le J9 n’a pu éviter de percuter des supporters qui voulaient à tout prix s’interposer et mettre leur propre vie en danger.

Ces images n’ont rien à faire dans le paysage du football français. Le mouvement ultra est encore pointé du doigt. Mais il est important de faire la différence entre des supporters partant à St Etienne pour chanter pour leurs couleurs, les marseillais, et des hooligans qui descendaient au départ en découdre avec les niçois, et qui, à l’arrivée, ont voulu se faire des marseillais ou des stéphanois à Bollène. Nous sommes vraiment désolés d’avoir fait subir ces scènes de violence à tous les usagers de la route qui étaient présents au péage. Nous nous sommes fait attaquer, nous nous sommes défendus. Nous ne sommes pas des enfants de cœur mais nous connaissons nos valeurs et vivons notre passion.

Les South Winners sont des ultras, pas des hooligans…